Depuis le 7 octobre, le Hamas est considéré par une grande majorité de la société jordanienne comme le héraut de la cause palestinienne. Les bombardements incessants sur la bande de Gaza soulèvent la colère d’une population fortement mobilisée.
Dans son premier long métrage, le réalisateur soudanais Mohamed Kordofani conte une belle et ambiguë histoire d’amitié entre deux femmes, avant la séparation du pays en deux États en 2011. Le film prend une acuité nouvelle dans le contexte de la guerre actuelle.
Au-delà du soutien dans les rues des villes, les opinions publiques arabes manifestent un éventail de réactions, depuis la fierté jusqu’à la colère et la peur face aux bouleversements inévitables après l’attaque du Hamas contre Israël. Entretien avec Mohamed al-Masri, chercheur au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Doha.
L’opération armée lancée samedi 7 octobre à l’aube par l’organisation politico-militaire contre Israël est inédite, tant par son organisation que par les moyens déployés. Le Hamas assure répondre aux agissements de l’extrême droite israélienne.
Quatre jours après des élections chaotiques et la dénonciation de fraudes, le président sortant a été déclaré vainqueur, avant d’être immédiatement renversé par des militaires. Le chef de la garde républicaine a pris la tête d’un « comité pour la transition et la restauration des institutions ».
Depuis deux semaines, une province du sud de la Syrie se soulève contre le régime de Bachar al-Assad. Si l’étincelle est venue de l’augmentation du prix de l’essence, les revendications sont très politiques et rappellent celles de la révolution de 2011.
Des élections générales ont lieu samedi 26 août au Gabon. La famille Bongo règne sur ce pays depuis près de soixante ans et rien n’indique qu’elle soit prête à quitter un pouvoir qui lui permet d’accaparer les richesses du pays.
L’Ukraine en réclamait depuis le début de l’invasion russe : les Pays-Bas et le Danemark ont promis de lui livrer des F-16. Il faut encore former les personnels nécessaires pour que ces armes soient efficaces sur le champ de bataille.
La Cedeao a fait un nouveau pas vers une intervention armée lors d’une nouvelle réunion des chefs d’état-major des États membres. Malgré cela, l’organisation ouest-africaine se dit prête à poursuivre les efforts diplomatiques.
La guerre civile soudanaise est entrée le 15 août dans son cinquième mois. Alors qu'aucun vainqueur ne semble se dessiner à court terme et que le pays est coupé en deux, les belligérants refusent toute négociation sérieuse. La population civile, elle, paie le prix fort.
Sa réputation s’est fracassée sur la guerre qu’il mène depuis quatre mois contre l’armée régulière du Soudan. Chef d’une force paramilitaire, Hemetti avait jusqu’au printemps dernier su se rendre incontournable. Autant pour garder les frontières que pour diriger le pays.
Obsédée par les questions migratoires, l’Union européenne n’a pas hésité, il y a près de dix ans, à déléguer au Soudan du dictateur Omar al-Bachir la charge d’empêcher les migrants d’atteindre la Libye, et donc l’Europe. Ce pacte avec le diable a encore de lourdes conséquences aujourd’hui, alors que la guerre fait rage dans le pays depuis quatre mois.