Le 8 décembre 2024 restera dans l’histoire de la Syrie : le despote Bachar al-Assad, fils du tyran Hafez al-Assad, a dû quitter précipitamment le pays que le régime des deux hommes a dépecé et martyrisé pendant 54 ans.
Réputée îlot de stabilité, la Jordanie se sent menacée par un voisin israélien belliqueux. Les guerres contre Gaza, la Cisjordanie et le Liban, l’élection de Donald Trump, la fragilité accrue du régime syrien, tout concourt à accroître les craintes du royaume.
Les guerres israéliennes contre la bande de Gaza, la Cisjordanie et le Liban détruisent les vies et les territoires. Elles abîment aussi la crédibilité de l’Occident, enfermé pour l’essentiel dans un soutien univoque à Israël. Vue depuis le monde arabe, voici l’histoire d’une chute morale.
Les guerres d’Israël contre la bande de Gaza, la Cisjordanie et le Liban bouleversent les opinions et suscitent de violents débats en Occident. Mais comment les intellectuels arabes pensent-ils cette tragédie brutale dans laquelle est plongée leur région ? Mediapart leur a posé la question lors d’un colloque.
Lancé par la Franco-Israélienne Yaël Lerer, un appel à la communauté internationale pour l’adoption et la mise en œuvre de mesures de rétorsion dans tous les domaines a recueilli 3 600 signatures. Pour arrêter la guerre « tout de suite. Maintenant », explique l’initiatrice du texte.
En Cisjordanie, nul n’est à l’abri, ni de la violence des colons ni de celle de l’armée israélienne. Mediapart a recueilli l’histoire d’un directeur d’école attaqué et battu par les colons, puis arrêté et torturé par l’armée israélienne dans la foulée.
Les incidents en marge d’une rencontre européenne de football, le 7 novembre, ont donné lieu à des émotions considérables et des instrumentalisations politiques et médiatiques. Retour sur ces événements, alors qu’un match France-Israël a lieu jeudi à Saint-Denis.
La présidente d’Israel is forever récolte des centaines de milliers d’euros pour les forces armées israéliennes et voudrait recoloniser Gaza. Elle a invité à son gala, qui se tient mercredi soir, le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich, « suprémaciste juif » revendiqué.
Les attaques menées contre les Palestiniens par des gangs de colons ont redoublé depuis l’installation du gouvernement d’extrême droite en décembre 2022, et encore plus depuis le 7-Octobre. Le 15 août, c’est le village de Jit qui était attaqué. Récit.
Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis ouvre une période d’incertitudes pour le Proche et le Moyen-Orient. Connu pour être un fervent pro-israélien, Trump l’est aussi pour son goût immodéré des « deals ».
Depuis un mois, la zone est soumise à une offensive d’une violence extrême. Les dirigeants israéliens affirment vouloir venir à bout du Hamas mais semblent bien décidés à chasser les derniers habitants, ou à les tuer.
Le Parlement israélien a voté lundi 28 octobre deux projets de loi qui, d’ici trois mois, empêcheront les activités de l’Unrwa, agence onusienne chargée des réfugiés de Palestine, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. L’aboutissement d’une stratégie de démolition.