A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs rassemblements doivent se tenir samedi 10 novembre pour défendre les Sundarbans, une des plus grandes forêts de mangrove du monde, au Bangladesh. Alors que ses habitant·e·s sont parmi les plus menacé·e·s par le dérèglement climatique, le pays prévoit de fortement augmenter son recours au charbon.
C’était la principale préconisation pour renforcer la sûreté des centrales françaises après la catastrophe de Fukushima : installer des diesels d’ultime secours. Elle n’a toujours pas été mise en œuvre et vaut au groupe une information judiciaire pour délit de favoritisme et mise en danger d’autrui.
Un militant anti-Cigéo, le journaliste activiste Gaspard d’Allens, a été jugé en son absence et sans pouvoir se défendre mardi 16 octobre. Ce nouveau procès ravive les inquiétudes d’une criminalisation du mouvement d'opposition au centre d’enfouissement de déchets nucléaires. Et interroge sur la disproportion des moyens humains et financiers consacrés aux enquêtes contre les militant·e·s de Bure.
Un comité de pilotage se tient vendredi 12 octobre à Nantes pour préparer l’attribution des terres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Selon les documents obtenus par Mediapart, la préfecture et la chambre d’agriculture s’entendent pour maintenir le plus grand flou sur l’état des lieux.
Les gendarmes ont investi pour la quatrième fois en un an la Maison de résistance à Bure, lieu de vie des opposant·e·s au site d’enfouissement de déchets nucléaires.
Un jeune Français doit être transféré en Allemagne vendredi 5 octobre pour être jugé de faits que la police l’accuse d’avoir commis à Hambourg lors des émeutes anti-G20 en juillet 2017. Des legal teams et des avocats s’inquiètent de la difficulté à assurer la défense de militant·e·s politiques en Europe.
Dans son ouvrage Le racisme est un problème de Blancs, auréolé du prix de l’essai de l’année au Royaume-Uni et paru en France le 26 septembre, l’auteure et journaliste britannique Reni Eddo-Lodge exprime avec acuité la difficulté pour les Blanc·he·s de prendre en compte les problématiques raciales et de reconnaître qu’il existe un racisme structurel.
Cinq mois après l’évacuation partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ses habitant·e·s appellent leurs soutiens à revenir sur la zone les 29 et 30 septembre afin de défendre l’usage collectif des terres. Pour la chercheuse Sarah Vanuxem, la propriété de la terre peut se fonder en droit sur la faculté d’habiter.
Mediapart publie un document qui n’avait jamais été rendu public : la liste de tous les événements augmentant le risque de fusion du cœur des réacteurs dans les centrales nucléaires françaises. Entre 2003 et 2014, 37 tranches de production en ont connu plus de dix.
Plus d’un tiers des réacteurs nucléaires français subissent une sollicitation excessive de leurs circuits. EDF surveille ces phénomènes mais ne les répare pas. Or, plus les centrales vieillissent, plus ces problèmes augmentent. Nos révélations à partir de documents internes obtenus d’un lanceur d’alerte. En collaboration avec le site allemand Correctiv.
Les accidents nucléaires n’ont pas de frontières : un accident grave en France pourrait bouleverser la vie d’Européen·ne·s qui n’ont pas choisi ce mode de production d’électricité. La maîtrise de la technologie atomique a joué un rôle déterminant dans la construction de l’identité française de l’après-1945. Il est temps en 2018 de sortir de cette vision nationaliste du rayonnement de la France.
Le nouveau ministre de la transition écologique défend les coalitions majoritaires afin d’exercer le pouvoir. Antinucléaire assumé, il va se retrouver en porte-à-faux avec un gouvernement qui veut prolonger la vie des centrales.
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Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.