A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des milliers de personnes ont marché pour le climat en France et ont appelé à converger avec les gilets jaunes. Pour elles et eux, pas d’écologie sans justice sociale. « Les classes précaires sont les plus touchées par le changement climatique », insiste une manifestante.
En Seine-Saint-Denis, le projet de « base de loisirs » dans la forêt de Romainville sert d’argument pour promouvoir l’écoquartier qui doit remplacer la cité HLM Gagarine. Un rassemblement a eu lieu pour réunir défenseur·e·s de ce quartier et du bois.
Le groupe pétrolier Total va payer 80 % de la rénovation du grand foyer du théâtre du Châtelet, en échange de belles contreparties. Pour la mairie de Paris, il ne faut pas ostraciser le groupe pétrolier. Mais à l’heure de la catastrophe climatique, l’argent du pétrole est-il encore un financement comme un autre ?
La décision du gouvernement de mettre en suspens la hausse des taxes sur les carburants est un contresens. Une décision prise à la hâte, à défaut d’une politique d’ensemble.
Lors de la présentation de sa stratégie sur le climat pour les dix prochaines années, le président a confirmé que des réacteurs nucléaires seraient fermés ; mais l’option d’ouvrir de nouvelles tranches demeure. Sur les transports, l’État s’en tient au minimum.
À l’inverse des « gilets jaunes », ils sont les invisibles victimes de logements inadaptés au changement climatique et les grands oubliés de la programmation énergétique dévoilée par Emmanuel Macron mardi 27 novembre. Prisonniers de domiciles qu’ils n’ont pas les moyens d’améliorer, ils paient le prix d’une politique fondée sur l’initiative individuelle. Des voix s’élèvent pour rendre obligatoire la rénovation des bâtiments.
Mercredi matin s'est tenue une audience à la Cour de cassation pour examiner un appel de cinq opposant·e·s au site d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Sous le coup d’un contrôle judiciaire sévère, ils dénoncent une atteinte à leurs libertés fondamentales.
Plusieurs rassemblements doivent se tenir samedi 10 novembre pour défendre les Sundarbans, une des plus grandes forêts de mangrove du monde, au Bangladesh. Alors que ses habitant·e·s sont parmi les plus menacé·e·s par le dérèglement climatique, le pays prévoit de fortement augmenter son recours au charbon.
C’était la principale préconisation pour renforcer la sûreté des centrales françaises après la catastrophe de Fukushima : installer des diesels d’ultime secours. Elle n’a toujours pas été mise en œuvre et vaut au groupe une information judiciaire pour délit de favoritisme et mise en danger d’autrui.
Un militant anti-Cigéo, le journaliste activiste Gaspard d’Allens, a été jugé en son absence et sans pouvoir se défendre mardi 16 octobre. Ce nouveau procès ravive les inquiétudes d’une criminalisation du mouvement d'opposition au centre d’enfouissement de déchets nucléaires. Et interroge sur la disproportion des moyens humains et financiers consacrés aux enquêtes contre les militant·e·s de Bure.
Un comité de pilotage se tient vendredi 12 octobre à Nantes pour préparer l’attribution des terres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Selon les documents obtenus par Mediapart, la préfecture et la chambre d’agriculture s’entendent pour maintenir le plus grand flou sur l’état des lieux.
Les gendarmes ont investi pour la quatrième fois en un an la Maison de résistance à Bure, lieu de vie des opposant·e·s au site d’enfouissement de déchets nucléaires.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.