A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les représentant·e·s des salarié·e·s montent au créneau contre Sanofi sur le bassin de Lacq après nos révélations sur les rejets astronomiques de substances toxiques par son usine de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques).
Sanofi arrête la production de son site du bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, qui émettait jusqu’à 190 000 fois plus que le maximum autorisé d’une substance cancérogène et susceptible d’altérer la fécondité. Mediapart avait eu accès à un rapport détaillant la gravité de la situation.
L’usine Sanofi du bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, émettait au printemps 2018, date des dernières mesures disponibles, jusqu’à 190 000 fois plus que le maximum autorisé d'une substance cancérogène et susceptible d’altérer la fécondité. Mediapart a eu accès à un rapport qui détaille la gravité de la situation. Représentant·e·s écologistes et syndicaux s’alarment mais l’État ne sanctionne pas.
Or, charbon, minerais : les mines détruisent le monde et alimentent l’idée d’une séparation entre humains et non-humains. Face à elles, les mouvements d’opposition s'organisent et forment un creuset d’imaginaires politiques particulièrement fertiles.
Des peines de prison avec sursis, une relaxe, des dommages et intérêts limités : la justice s’est montrée plutôt clémente pour les activistes qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas. Le verdict refuse de traiter la désobéissance civile comme un délit de droit commun.
Étienne Ambroselli, avocat des militant·e·s de Bure, a récupéré tout son matériel saisi par la police la semaine dernière. Le juge d’instruction ne pourra pas faire référence à ces objets dans le dossier de procédure, a décidé la juge des libertés et de la détention lundi.
Au moins trois personnes mises en examen et interdites de territoire, un avocat en garde à vue, une dizaine de lieux perquisitionnés : les méthodes de la police et de la justice contre le mouvement anti-Cigéo inquiètent de plus en plus de défenseur·e·s des droits humains.
Une opération policière de grande ampleur contre les militant·e·s opposé·e·s au projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires s’est déroulée mercredi matin : au moins dix lieux ont été perquisitionnés et sept personnes ont été placées en garde à vue, dont l’avocat du mouvement. Des associations dénoncent « la dérive autoritaire de l’État ».
Contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo, des milliers de personnes ont manifesté à Bar-le-Duc samedi 16 juin. Les opposant·e·s revendiquent un durcissement de leurs actions, appellent au boycott du débat national et veulent organiser une concertation délocalisée et autogérée.
À Toulouse, une filiale de la multinationale française se sépare de plus d’un quart de ses effectifs et choisit d'importer des panneaux photovoltaïques mexicains en contrepartie. Au mépris de ses engagements pour la ville, meurtrie par la catastrophe AZF en 2001.
La FNSEA bloque des raffineries de Total jusqu'à mercredi 13 juin et proteste contre l’importation d’huile de palme pour fabriquer des agrocarburants. Mais le modèle agricole productiviste défendu par le syndicat est lui aussi destructeur pour l’environnement.
Mediapart a recueilli des témoignages directs sur l’explosion d’une grenade qui a coûté sa main à un jeune homme, la semaine dernière dans la ZAD à Notre-Dame-des-Landes. Ces récits contestent la première version des gendarmes. Des manifestations ont lieu mercredi 30 mai pour demander l’interdiction de l’usage de ces armes contre les civils.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.