A Mediapart, j'enquête sur le nucléaire et je suis responsable du pôle Ecologie, après avoir travaillé les années précédentes sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles et l'écologie urbaine.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Paris 2024. Une ville face à la violence olympique (Divergences, 2024), Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
J'ai participé à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Malgré la fermeture de huit centrales nucléaires en avril, à la suite de Fukushima, l'Allemagne reste exportatrice d'électricité. «Le scénario cauchemar ne s'est pas réalisé», se réjouit le Vert Hans Josef Fell.
Le pétrole ne fait pas seulement la richesse de ses producteurs, c'est aussi un acteur politique majeur qui a façonné notre démocratie occidentale. Telle est la thèse de l'historien américain Timothy Mitchell dans Petrocratia, petit livre au programme du débat «le pétrole, poison de la démocratie» dans le cadre du festival de Mediapart de dimanche prochain.
L'exercice, annoncé comme périlleux, a rempli son rôle: les six candidats à la primaire socialiste sont parvenus jeudi soir à marquer leur originalité. Hollande a tenté de convaincre de son avance, Aubry de montrer sa détermination, Valls son côté gauche blairiste, Montebourg ses convictions très à gauche. Même Jean-Michel Baylet a réussi à imposer le cannabis comme thème de discussion. En revanche, Ségolène Royal, que l'on attendait combative, est restée en retrait. Lire ci-dessous notre dossier spécial:
Les centrales nucléaires françaises franchissent jeudi une étape importante d'évaluation de leur sûreté : EDF, Areva et le CEA doivent rendre à l'Autorité de sûreté du nucléaire leurs réponses aux évaluations complémentaires imposées par le gendarme de l'atome.
Quatre ans après le début du Grenelle de l'environnement, la plupart des dispositions censées instaurer un new deal écologique sont toujours dépourvues de décrets d'application. Mediapart s'est procuré le tableau de bord des textes réglementaires en attente.
EDF a ouvert à Mediapart les portes de la centrale de Gravelines, la plus grosse installation nucléaire d'Europe de l'Ouest. Dix heures de visite guidée très, très personnalisée pour nous convaincre du parfait fonctionnement du site.
Dans l'affaire DSK, c'est en parlant que la victime supposée s'est privée du pouvoir d'accuser en dépit d'indices très gênants. Et c'est en refusant de livrer sa version des faits que Dominique Strauss-Kahn s'est protégé. Qu'il y ait eu ou non viol dans la suite 2806 du Sofitel, la procédure s'est avérée inégalitaire.
C'est l'effet retour de la catastrophe de Fukushima : après la remise en selle des anti-nucléaires, nous assistons maintenant au retour de ses partisans. Le problème, c'est que leurs arguments restent au niveau de grandes généralités, même adroitement formulées, et de principes. Or, cela ne suffit plus.
L'une installe des éoliennes, l'autre vend de la performance énergétique: c'est l'histoire de deux PME tombées dans l'escarcelle du mastodonte GDF-Suez qui, en quelques années, s'est emparé de leur savoir-faire, de leurs clients, et de leurs efforts pour s'imposer sur le créneau des énergies renouvelables. Nouvel épisode judiciaire de cette histoire bien française ce mercredi devant la cour d'appel de Montpellier.
Pour assurer des opérations de maintenance et réparer les fuites, EDF incite les travailleurs à entrer dans les bâtiments des réacteurs nucléaires sans toujours prendre la précaution de les arrêter, selon des documents et des témoignages recueillis par Mediapart. Ces interventions alors que le cœur de l'installation est en fonctionnement font courir aux agents des risques d'exposition à un rayonnement de neutrons.
Mediapart s'est procuré le rapport d'audit sur la qualité de vie au travail à l'Institut d'études politiques de Paris, que le cabinet Technologia vient de remettre. Stress, dégradation des conditions de travail, opacité de fonctionnement, courtisaneries, peur: les experts dressent un portrait inquiétant de l'école d'élite française.
Ce n'est pas parce que l'industrie nucléaire a des comportements inacceptables qu'il faut sortir du nucléaire, argumente George Monbiot, éditorialiste star du Guardian et militant écologiste historique.
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Mercredi 12 mars à 18h30 au cinéma Le Roc d'Embrun (Hautes-Alpes), la radio ram05 et Mediapart diffusent la série de podcast-enquête qui a révélé des dysfonctionnements dans le traitement des eaux usées par Veolia. Venez nombreuses et nombreux
Redoutable spécialiste des grands projets, elle contestait avec vigueur l’utilité des énormes infrastructure de transport, et en particulier du Grand Paris Express. Personnalité charismatique et courageuse, elle se battait depuis des décennies contre de graves problèmes de santé pour que son corps continue à respirer.
Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.