Deux ans après son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni a réussi à s’imposer dans les débats européens en criminalisant les migrations et les ONG de secours en mer. L’accord avec l’Albanie est même repris comme modèle par la présidente de la Commission européenne. Mais le premier transfert d’exilés a déjà viré au fiasco.
Externaliser les procédures de demande d’asile dans l’Union européenne : l’idée avait déjà été formulée en 2015-2016. Elle est revendiquée par de plus en plus d’États membres, et trouve même un début d’application dans les Balkans, en particulier en Albanie et en Serbie.
Les électeurs et électrices croates sont convoqués à des législatives légèrement anticipées mercredi. Après deux mandats, le premier ministre conservateur est défié par des sociaux-démocrates revanchards, emmenés par le président Zoran Milanović, qui a viré à droite toute et multiplie les provocations.
Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, plus de 340 000 citoyens russes sont entrés en Serbie. Beaucoup entendent bien y rester et y refaire leur vie, stimulant l’économie et la société du pays.
Après Antony Blinken, Tirana attend cette semaine Volodymyr Zelensky. La capitale albanaise s’impose comme une étape diplomatique incontournable dans les Balkans, alors que le pays s’apprête à accueillir les demandeurs d’asile « délocalisés » d’Italie.
À partir du 1er janvier 2024, le Kosovo bénéficie de la libéralisation des visas dans l’espace Schengen, dont tous ses voisins des Balkans jouissent déjà depuis une quinzaine d’années. Très attendue, cette mesure pourrait créer un nouvel exode et impacter une économie chancelante.
Avec près de 47 % de voix pour son parti, Aleksandar Vučić domine les élections de dimanche. L’opposition, qui avait réussi à s’unir, dénonce pressions et malversations.
Un policier albanais et trois assaillants serbes tués : le bilan des violences du dimanche 24 septembre, dans le nord du Kosovo, est élevé, mais le scénario très flou. Alors que Pristina et Belgrade s’accusent mutuellement, les Occidentaux peinent à faire redescendre la pression.
Le sujet est longtemps resté tabou. Alors que des dizaines de femmes sont assassinées chaque année dans les Balkans, souvent par leurs partenaires ou anciens partenaires, une vague de révolte et d’indignation secoue la région, de la Bosnie-Herzégovine à la Bulgarie, en passant par le Kosovo et la Serbie.
Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale délivrait un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. Sera-t-il pour autant un jour possible de juger le président russe ? Avant lui, plusieurs chefs d’État ont été mis en accusation, avec des destins bien contrastés.
Justice sera-t-elle un jour rendue pour les crimes imputés à l’Armée de libération du Kosovo ? Le procès de l’ancien président Hashim Thaçi et de trois de ses lieutenants s’est ouvert en avril devant les chambres spécialisées de La Haye, alors même que les tensions sont plus fortes que jamais entre le Kosovo et la Serbie.
Expérience pionnière d’une justice internationale se voulant « impartiale », le Tribunal pénal international pour l’ancienne Yougoslavie, créé en 1993, a fermé ses portes en 2017, avec un bilan mitigé. Si 161 personnes ont été mises en accusation, il n’a pas contribué à la réconciliation régionale.
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La France serait « en guerre », subissant les attaques de l’État islamique, répètent à l’envi les autorités de Paris. Or, l’attentat de Munich, après celui de Nice, est venu tragiquement rappeler que ce n’est pas seulement la France qui serait « en guerre », mais toute l’Europe, et que si « guerre » il y a bien, celle-ci est un conflit intérieur, une guerre civile et pas le produit d’une agression