Europe

Albanie : comment l’autocrate Edi Rama est devenu le meilleur allié des Occidentaux

Après Antony Blinken, Tirana attend cette semaine Volodymyr Zelensky. La capitale albanaise s’impose comme une étape diplomatique incontournable dans les Balkans, alors que le pays s’apprête à accueillir les demandeurs d’asile « délocalisés » d’Italie. 

Jean-Arnault Dérens, Laurent Geslin et Simon Rico

Mercredi 28 février, l’Albanie organise un « sommet de la paix » avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Dès le lendemain, la capitale albanaise accueillera un sommet régional Balkans-Union européenne. Il y a deux semaines, le 15 février, c’est le secrétaire d’État américain Antony Blinken qui était en visite à Tirana, où il n’a pas manqué de saluer « l’importance stratégique » de l’Albanie et « l’excellente coopération » qu’entretient le petit pays avec les États-Unis. Comment le régime du premier ministre Edi Rama est-il ainsi devenu le partenaire privilégié des Occidentaux dans la péninsule balkanique, alors même que les libertés fondamentales ne cessent de reculer en Albanie ?

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