Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le ministre de l'intérieur a annulé au dernier moment sa venue au Sénat pour un débat consacré à l'examen d'une proposition de résolution du groupe communiste « tendant à la reconnaissance de la répression » du 17 octobre 1961.
Pour la première fois, un président de la République a reconnu la répression de la manifestation pacifique d’Algériens à Paris, le 17 octobre 1961. « Je rends hommage à la mémoire des victimes », a dit François Hollande, reconnaissant « la sanglante répression » dont ont été victimes « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ». D’autres gestes pourraient suivre, y compris la signature d’un traité d’amitié entre la France et l’Algérie.
À Kinshasa, pour le sommet de la francophonie, le président français a dit tout le mal qu’il pensait du régime de Kabila et a rencontré ses opposants. Engagements tenus. Mais des ONG dénoncent le fait que la France et l'Union européenne forment depuis 2003 une police aux ordres du régime congolais, laquelle est accusée de nombreuses violations des droits de l'homme. De notre envoyée spéciale à Kinshasa
Séverine Autesserre est chercheuse à l'Université de Columbia, spécialiste de la République démocratique du Congo. Elle décrypte les causes des massacres perpétrés depuis des années dans l'Est du pays, alors que s'ouvre dans la capitale, Kinshasa, le sommet de la francophonie. François Hollande s'y rend samedi.
Le président français ne voulait pas se « différencier » en prononçant son premier discours sur l’Afrique depuis son élection. Mais de facto, c’est bien une rupture qu’il a prônée devant l’Assemblée nationale sénégalaise. De notre envoyée spéciale à Dakar.
Les déclarations de Matignon à Mediapart, annonçant être « très ouvert » à des réparations sur la traite négrière, ont été remises en cause, vendredi, par l’Élysée, alors que François Hollande rendait hommage aux victimes de l’esclavage sur l’île de Gorée. De notre envoyée spéciale à Dakar.
François Hollande se rend vendredi et samedi à Dakar puis à Kinshasa, au Congo (RDC), pour le sommet de la francophonie. Pour ce premier déplacement en Afrique depuis son élection, le président de la République tentera d’effacer un quinquennat Sarkozy marqué par le discours de Dakar et l’affairisme de la Françafrique.
Mardi 9 octobre, les députés doivent ratifier le Traité sur la stabilité, la consolidation et la gouvernance (TSCG). Mediapart a organisé un débat entre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF (et partisan du “non”), et Karine Berger, économiste et députée PS, pro-“oui”.
Plusieurs ministres importants du gouvernement s’opposent à un « choc de compétitivité » massif passant par une baisse des cotisations patronales qui serait compensée par une hausse de la CSG ou de la TVA, pour réduire le coût du travail. Ils l'ont fait savoir à Jean-Marc Ayrault.
Après son budget de rigueur, le gouvernement ouvre son deuxième grand chantier avec la réforme du marché du travail et la compétitivité. Avec un objectif très attendu par le patronat mais polémique à gauche : la baisse du coût du travail. Les syndicats et le patronat se réunissent jeudi.
Le premier ministre s’est adressé solennellement mardi aux députés pour les convaincre de ratifier le TSCG, « étape essentielle » pour poursuivre « la réorientation de l’Europe » voulue par François Hollande. Peine perdue : une partie de l’aile gauche du PS, des écologistes et le Front de gauche voteront contre.
Les écologistes auraient aimé adoucir le pacte budgétaire en intégrant dans la loi organique – qui va le traduire dans le droit français – des amendements pour sortir du calcul du déficit les investissements verts. Matignon refuse.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.