Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Avant le vote mardi à l'Assemblée du traité européen de stabilité, sur quoi repose le désaccord au parti socialiste ? L'ancienne ministre Catherine Trautmann, eurodéputée, et Barbara Romagnan, députée et l'une des porte-parole du courant de Benoît Hamon à l'aile gauche du PS, ont accepté d'en débattre. Deuxième volet de nos entretiens croisés sur le TSCG.
Le gouvernement a construit son projet de budget pour 2013 avec une obsession : revenir à un déficit de 3 % du PIB dès 2013. Un objectif que de nombreux économistes et responsables socialistes jugent désormais intenable. La France espère une renégociation européenne qui permettrait de faire sauter le verrou.
Après le rejet du traité européen par Europe Ecologie-Les Verts, le ministre des affaires européennes Bernard Cazeneuve débat avec l'eurodéputée Eva Joly, adversaire résolue de ce “pacte budgétaire”. Mais ils s'accordent sur une nécessaire démocratisation de l'UE.
Le premier ministre a prévu de se rendre à Berlin le 15 novembre pour sa première entrevue avec la chancelière Angela Merkel. Au menu : la crise de la zone euro mais aussi une rencontre avec le patronat allemand et les principaux syndicats.
Dans un entretien à Mediapart, Jean-Marc Ayrault s’explique sur le fond du débat européen. Au lendemain du refus des écologistes de voter le traité (TSCG) et à deux semaines du débat parlementaire, le premier ministre affirme que « ce qui a été obtenu est considérable ». « Nous allons jusqu’au bout de la défense de l’euro », dit-il.
Le conseil fédéral de EELV a massivement voté contre la ratification du traité européen TSCG, provoquant la fureur de Cohn-Bendit qui suspend sa participation au mouvement. Mais le conseil a refusé de se prononcer sur la loi organique qui traduit dans le droit français la « règle d’or » et annonce les budgets à venir. Solidarité gouvernementale oblige.
Le gouvernement a enfin admis l'impossibilité de tenir en 2013 l’objectif de 3 % de déficit inscrit dans les traités européens. D’où vient donc ce chiffre ? D’un calcul arbitraire né sous François Mitterrand !
En plein débat sur le traité européen, plusieurs économistes, qui avaient publiquement appelé à voter pour François Hollande, remettent désormais en cause son objectif de revenir à 3 % de déficit dès l’an prochain. Le risque ? Affaiblir encore davantage la croissance.
Après le pacte budgétaire, Berlin rêve d’ouvrir le chantier d'une nouvelle union politique validée par un nouveau traité. La France hésite à se lancer et les conseillers du président sont loin d’être unanimes. François Hollande va-t-il se convertir au « saut fédéral » ? Enquête.
Les grands patrons avaient entamé une campagne intense auprès du gouvernement pour l’amener à revoir sa taxe à 75 %. La demande de Bernard Arnault de prendre la nationalité belge a tué l'assouplissement qui se dessinait. À cause de lui, ils risquent de devoir payer des fortunes.
Le chef de l'État se donne jusqu’en 2014 pour « redresser » le pays. Au menu : un plan de rigueur de 30 milliards, mais aussi une réforme du marché du travail et de la protection sociale. Avec une mesure symbolique : la taxe à 75 % pour les très hauts revenus, « sans exception », mais édulcorée.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.