Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans les quartiers populaires d'Arras, la présidente du Front national, Marine Le Pen, fait un tabac, touchant même des électeurs fidèles du Parti socialiste. La gauche peine à trouver la parade sur une terre qui lui était autrefois acquise. Reportage.
Selon nos informations, les journalistes du Journal du Dimanche et l'intermédiaire Ziad Takieddine ont emprunté un jet, propriété de l'Etat libyen, pour rentrer de Tripoli. Ce même avion était de nouveau au Bourget cette semaine, soupçonné d'héberger des émissaires de Kadhafi.
Aziz Miled est au cœur d'une nouvelle polémique. Sa compagnie est accusée d'avoir transporté des mercenaires de Kadhafi. L'affaire illustre la proximité d'Aziz Miled avec la Libye de Kadhafi, ce régime que le ministre et compagnon de MAM, Patrick Ollier, a tant soutenu.
La ministre des affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, et son compagnon, Patrick Ollier, ministre chargé des relations avec le parlement, ont livré ces derniers jours à Mediapart des explications contradictoires sur leur emploi du temps du 27 décembre en Tunisie. Ce jour, MAM aurait rencontré en pleine répression sanglante de la révolution deux représentants du régime Ben Ali. Notre enquête.
En décembre, alors que le régime de Ben Ali réprimait la contestation dans le sang, les parents de la ministre des affaires étrangères choisissaient d'investir dans un programme immobilier cofinancé par un gendre du dictateur, construit sur des zones forestières déclassées, où plusieurs bâtiments étaient réservés à des membres éminents de la famille de Ben Ali.
Un millier de Tunisiens se sont rassemblés samedi devant l'ambassade de France à Tunis pour exiger une nouvelle fois le départ de l'ambassadeur, en poste depuis quatre jours.
La ministre des affaires étrangères n'a cessé de taire la vérité sur ses vacances en Tunisie. Omettant même sa conversation téléphonique avec Ben Ali en pleine révolution tunisienne. Enquête de nos envoyés spéciaux.
Un mois après la fuite de Ben Ali, la confusion règne, entretenue par les anciennes milices du dictateur, les grèves à répétition et par un gouvernement contesté par une partie de l'opinion qui craint de voir sa révolution confisquée.
Ahmed Ounaies a annoncé dimanche son départ du gouvernement, après être devenu la risée du pays en couvrant d'éloges son homologue française, Michèle Alliot-Marie, décidément gaffeuse en Tunisie.
Des documents confidentiels récupérés dans des commissariats ou des préfectures au plus fort de la révolution tunisienne, auxquels Mediapart a eu accès, décrivent des pratiques systématiques d'espionnage de la population sous le régime du dictateur Zine el-Abidine Ben Ali. Enquête et reportage à Tunis.
Avant de donner un coup de main au premier ministre de transition tunisien pour former le gouvernement, Hakim El Karoui, banquier chez Rothschild et ancienne plume de Jean-Pierre Raffarin à Matignon, a prodigué des conseils à Ben Ali jusqu'au jour même de sa fuite. Mediapart publie ses notes.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.