Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Une note informelle demandait ce week-end aux policiers de Cannes de cibler leurs interpellations sur des immigrés tunisiens «en situation illégale» aux abords de la gare. La note n'a été retirée in extremis que dimanche soir par le directeur départemental de la sécurité publique des Alpes-Maritimes.
L'homme d'affaires a sollicité à plusieurs reprises des avocats, censés conseiller des collectivités locales, pour défendre ses propres intérêts ou ceux d'amis. Au point de tenter de placer un avocat ami comme conseil de l'Agglopole Provence lors d'un différent avec l'institution.
Dans cette petite ville du Var, le maire a nommé en avril 2010 quelque 200 référents de quartier, officiellement chargés de signaler trous dans la chaussée, lampadaires cassés, etc. Mais leur anonymat a jeté le trouble dans la commune... et dans les médias nationaux.
Directeur général des services au conseil général des Bouches-du-Rhône jusqu'en 2008, Vincent Potier décrit, lors d'une audition jusqu'ici inédite, «certaines pratiques ou tentations de pratiques liées à ce que j'appellerai du management clientéliste» impliquant Jean-Noël Guérini, président socialiste du département.
Chef de file d'Europe Ecologie en région Paca et conseillère régionale, Laurence Vichnievsky revient sur l'étonnant silence politique qui entoure les affaires marseillaises et ce qu'elles révèlent de la gestion des collectivités locales de la région par le PS.
La loi Loppsi 2 ouvre la réserve civile de la police nationale au citoyen lambda. Tout un chacun pourra patrouiller avec la police, porter une arme et effectuer des missions de police judiciaire. Une police «low-cost» aux yeux des syndicats.
Le Snop, principal syndicat des officiers de police, participera aux rassemblements organisés jeudi par l'Union syndicale des magistrats. C'est un signe du malaise des policiers après les propos du chef de l'Etat. Entretien avec Jean-Marc Bailleul, secrétaire général adjoint du Snop.
Ancien ambassadeur de France en Tunisie, Yves Aubin de La Messuzière revient sur les ratés français en Tunisie qu'il impute surtout aux politiques. «Le régime tunisien n'a eu de cesse de réutiliser le discours de 2008 de Nicolas Sarkozy selon lequel l'espace de liberté croissait», explique-t-il.
Des CRS censés encadrer le déplacement du chef de l'Etat qui se font porter pâle, d'autres qui se mettent en grève de la faim : le mouvement de protestation se propage.
Les écoutes téléphoniques menées par les enquêteurs en 2009 dessinent un portrait d'Alexandre Guérini, patron de plusieurs décharges dans les Bouches-du-Rhône. Il pratique l'entrisme dans les institutions pilotées par la gauche, usant et abusant de son statut de frère du président du conseil général et arrachant emplois, logements, subventions. Extraits.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.