Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les élections américaines vont sans doute se jouer sur l'économie. Les Etats-Unis découvrent chaque jour l'ampleur de la crise financière «la plus grave depuis la Grande Dépression», selon le FMI. Au-delà des programmes et des promesses de John McCain et de Barack Obama, qui les conseillent?
Olivier de Schutter, successeur de Jean Ziegler au poste de rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation ne croit pas au «partenariat mondial pour l'alimentation» défendu par Nicolas Sarkozy. En avant-première pour Mediapart, il s'exprime sur le rapport qu'il présentera la semaine prochaine aux Nations unies.
Accra, la capitale du Ghana, accueille à partir de ce mardi une grand-messe organisée par l'OCDE. En débat, l'«efficacité» de l'aide versée aux pays du Sud. Celle-ci reste faible. Surtout, son utilisation a changé. La priorité est au secteur privé et aux Etats «fragiles». Entretien audio avec Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la coopération.
C'est une conséquence de l'urbanisation galopante de la planète : l'agriculture se développe au cœur des immenses villes de l'hémisphère sud, de Lagos à Katmandou. Souvent, ces terres sont irriguées par des eaux usées. Publiée ce lundi, une étude met en garde contre les risques sanitaires mais montre aussi que ces cultures pourraient devenir la solution pour nourrir les citadins les plus démunis.
Un énième film de mafia ? Oui, mais pas seulement. Le renouveau du genre ? Non, pas tout à fait. Gomorra, adaptation un cran en-deçà du best-seller éponyme de Roberto Saviano, qui sort mercredi au cinéma, rend compte des flux et méandres de la mafia napolitaine. Et évoque dans ses meilleurs moments un implacable précis de sociologie des organisations. Grand prix au dernier festival de Cannes.
Documentariste née à Tbilissi, Nino Kirtadzé a raconté dans l'un de ses films les plus remarqués, la résistance des habitants d'un village de Géorgie à la construction de l'oléoduc BTC qui traverse le pays. Dans un entretien à Mediapart, cette ancienne journaliste estime que l'intervention de la Russie en Géorgie constitue une sérieuse mise en garde adressée aux jeunes démocraties de l'Est. Et exhorte la communauté internationale à réagir.Lire aussi : les enjeux cachés du pétrole et du gaz du Caucase.
Nicolas Sarkozy s'est envolé ce mardi 12 août au matin pour Moscou où il rencontrera le président russe Dmitri Medvedev, puis il se rendra dans la capitale géorgienne, Tbilissi, où il s'entretiendra avec son homologue Mikheïl Saakachvili. Mais derrière le conflit entre Moscou et Tbilissi, se cache une querelle sourde, qui oppose les Etats-Unis et la Russie depuis plus de dix ans: celle du contrôle du gaz et du pétrole du Caucase.Lire aussi La Russie refuse le cessez-le-feu ainsi que l'enquête que nous avions réalisée en mai dernier lors du précédent regain de tension entre la Géorgie et la Russie.
Le ralentissement de l'économie chinoise n'a pas eu la politesse d'attendre la fin des Jeux Olympiques. Depuis quelques semaines, les signes se multiplient : la croissance est en train de mollir. Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle, vu la surchauffe des dernières années. Mais il y a plus grave. Inflation galopante, insécurité énergétique, impact de la crise du «subprime»... : les nuages s'amoncellent au-dessus de la belle mécanique chinoise. Examen de détail.
La crise financière américaine puis mondiale a un an. Sans que les leçons aient été tirées de ce gigantesque effrondrement, qui pourrait coûter, selon le FMI, 1000 milliards de dollars. Où en sommes-nous d'un encadrement plus strict du système financier ? Les discussions sont confisquées par une poignée d'institutions internationales. Pourtant, c'est un débat politique crucial. Mediapart a décidé de revenir sur la pétition lancée par une cinquantaine d'économistes européens, «Stop finance», et décortique une à une, vidéos à l'appui, leurs propositions pour le moins radicales. Lire aussi notre entretien exclusif avec un conseiller en économie de Barack Obama, et notre chronologie détaillée, en PDF, des 12 mois de la crise.
George Bush a finalement donné son feu vert mercredi au vaste plan de sauvetage de l'immobilier américain. Durant des semaines, le texte avait fait l'objet d'une vigoureuse bataille au Congrès, entre républicains - sceptiques - et démocrates - enthousiastes. Au coeur du débat : la légitimité de l'Etat à intervenir sur les marchés en temps de crise. Dans un entretien à Mediapart, James Galbraith, l'un des conseillers économiques de Barak Obama dans la course à la Maison blanche, revient sur les derniers épisodes de la crise du «subprime». Et défend bec et ongles l'intervention musclée des pouvoirs publics en matière économique.
L'énième naufrage du cycle de Doha, mardi 29 juillet, a déclenché une vague de déclarations attristées des Etats membres de l'OMC. C'est à qui exprimera le plus fort sa déception. Pourtant, l'échec de Genève n'est peut-être pas si grave que cela pour l'avenir de la planète. Surtout s'il prépare le terrain à une réforme nécessaire de l'Organisation mondiale du commerce.Lire aussi l'analyse de Philippe Riès, notre envoyé spécial à Genève, qui revient sur les points de désaccords entre l'Inde et les Etats-Unis, à l'origine du fiasco. Et l'ensemble de notre dossier sur Mediapart, avec la saga de la guerre de la banane, le décryptage de la position indienne à Genève, ou encore l'analyse du texte de compromis présenté par Pascal Lamy en fin de semaine dernière. Et aussi : la chronologie du cycle de Doha et l'explication du mode de fonctionnement de ces négociations sans pareil.
On croyait l'accord à portée de main, dimanche dans la soirée. Au huitième jour de négociations à l'OMC, en quelques heures à peine, les perspectives d'une rapide entente sur le cycle de Doha pour la libéralisation des échanges commerciaux se sont assombries. Pékin a fait état de désaccords. La «guerre de la banane» continue de faire des dégâts. Et la France brouille toujours les cartes à distance.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.