Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Nicolas Sarkozy parle, ce jeudi soir, à la télévision, à partir de 20h15. Désormais sous la pression des 2 millions de Français descendus dans la rue le 29 janvier (photo), il n'entend pas changer de cap comme le réclament l'opposition et les syndicats. Chiffre du chômage, récession, bilan du gouvernement et évaluation des mesures anti-crise... En prévision de ce Sarkoshow, Mediapart rappelle ce qu'il faut avoir en tête avant d'écouter le chef de l'Etat.
La ministre malgache de la défense a démissionné lundi, après la répression par les forces de l'ordre, samedi, d'une manifestation, qui a provoqué la mort de 28 personnes. Des bilans provisoires font état de 212 autres blessés. C'est la dernière étape en date du duel sans fin auquel se livrent le président de Madagascar et le maire d'Antananarivo. Mediapart livre quatre clés de lecture du conflit. Et toujours, côté Club, les blogs de deux abonnés sur place, ici et là.
Les pays émergents sont en train de se faire rattraper à toute vitesse par le séisme économique en cours. D'après le Bureau international du travail (BIT), au moins 18 millions de personnes dans le monde vont perdre leur emploi cette année. Inde, Mexique, Argentine, Brésil : Mediapart a demandé à quatre économistes de ces nouveaux géants de décortiquer «leur» crise sociale. Entretiens.
Ouverture, ce lundi 26 janvier à Madrid, d'une conférence des Nations unies sur «la sécurité alimentaire pour tous». Six mois après le grand flou du sommet de la FAO à Rome, les dirigeants internationaux se retrouvent, 48 heures durant, pour faire le point sur leurs engagements. Depuis l'automne, les cours des matières premières étaient en forte baisse. Mais la relative accalmie ne sera que de courte durée, selon plusieurs études récentes.
Les derniers chiffres de l'emploi américain sont catastrophiques : 2,6 millions de postes ont été détruits en 2008. Sur le terrain, la crise sociale continue de frapper. Les personnes âgées et les étudiants sont particulièrement fragilisés. Du début 2006 à la fin 2009, quelque 3,3 millions de foyers américains ont été, ou seront, victimes de saisies immobilières, selon de récentes prévisions. Et les promesses d'Obama en la matière – sauver ou créer jusqu'à 4 millions d'emplois d'ici 2010 – font déjà l'objet de critiques, y compris du côté démocrate.
Si Patrick Devedjian refuse d'entendre parler d'un deuxième plan de relance en France, l'Allemagne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont déjà en train d'élaborer une nouvelle vague de dispositions anti-crise. Avec une batterie de mesures en direction, non plus des banques, mais des consommateurs. Lire aussi le parti pris de Laurent Mauduit:
Relance, et si la gauche ouvrait le vrai débat?
Le Congrès américain a débuté, lundi 5 janvier, ses auditions dans le cadre du scandale Madoff, cet ex-trader accusé d'une fraude «pyramidale» de 50 milliards de dollars. Les députés se sont livrés à un réquisitoire contre la «SEC», principale instance de régulation de l'économie aux Etats-Unis. Mais les zones d'ombre de l'affaire restent nombreuses. Le parquet de New York a demandé lundi l'emprisonnement de «Bernie» Madoff.
C'est l'un des paradoxes de l'année 2008. D'un côté, une crise d'une violence jamais vue depuis 1929, qui aiguise la curiosité des citoyens pour la chose économique. De l'autre, des menaces répétées de disparition de l'enseignement des sciences économiques et sociales (SES) au lycée – qui ne se sont finalement pas concrétisées. Comment ce grand écart a-t-il été vécu dans les classes pendant des mois? Comment raconter un séisme financier aussi complexe à des élèves de 15 ans? Comment enseigner une matière qui risque de disparaître? Trois profs de «SES» prennent la parole.
Double actualité pour le cinéaste allemand et écolo, réalisateur de l'incontournable Aguirre, la colère de dieu (1972), et plus récemment du splendide Grizzly Man (2005) : la rétrospective au centre Pompidou, à Paris, de ses 55 films, jusqu'au 2 mars 2009, ainsi qu'un livre d'entretien nerveux, intitulé Manuel de survie. Mediapart publie les «bonnes feuilles» de l'ouvrage et, en bonus, un diaporama Herzog (cliquez sur la photo ci-contre), pour écouter, en anglais, la voix du maître. «Le cinéma possède en lui quelque chose qui détruit les hommes», prévient-il.
Des Sud-Coréens ont annoncé en novembre avoir loué, pour 99 ans, des terres malgaches de la taille d'une moitié de la Belgique. Leurs récoltes de maïs et d'huile de palme seront acheminées, chaque année, vers la Corée. Objectif : répondre à la crise alimentaire... Ailleurs dans le monde, le Qatar fait ses courses en Indonésie, ou le Japon en Egypte. Face à ce grand marchandage des terres arables, les ONG tirent la sonnette d'alarme. La FAO a pointé du doigt le risque d'un «néocolonialisme agraire». Au-delà, c'est toute la question des droits de propriété de la terre qui se pose, dans les pays les plus pauvres de la planète.
Que faire face à la razzia des pays riches, sur les terres agricoles des Etats les plus pauvres? Comment encadrer cet «accaparement des terres», identifié par la FAO comme la marque d’un «néo-colonialisme agraire»? Dans un entretien accordé à Mediapart, Olivier de Schutter, successeur de Jean Ziegler au poste de rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, défend la mise en place de nouveaux régimes de propriété des terres dans les pays d’Afrique.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.