Passé par l'agence Reuters et la rédaction des Cahiers du Cinéma, j'ai couvert, en poste à Bruxelles de 2012 à 2017, le feuilleton des crises européennes pour Mediapart. De retour à Paris fin 2017, pour coordonner la campagne des européennes (2019), au sein de la direction éditoriale du journal.
J'ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les nouvelles politiques espagnoles (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles, révélateur des crises sur le continent (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018). Un temps chroniqueur au micro de Foule Continentale (France Inter, 2019-2021).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La plupart d'entre eux n'ont rien vu venir. Incapables d'anticiper le déclenchement ni l'ampleur du désastre. Pendant des mois, ils auront minimisé les risques de contagion de la crise des «subprime». Ils auront rassuré, à défaut de pouvoir élucider. Comment expliquer ce fiasco? Quelles sont les écoles de pensée les plus touchées par la crise? Qui sont ceux qui tirent leur épingle du jeu? Une grande enquête de Mediapart. Lire aussi:
A la découverte de l'œuvre du prix Nobel Paul Krugman
Paul Krugman a reçu, lundi 13 octobre, le prix Nobel d'économie, à la surprise générale. C'est le 41e Américain, sur 59 lauréats, à obtenir la récompense. En pleine crise économique mondiale, la récompense va autant au chercheur reconnu et professeur à Princeton, qu'à l'éditorialiste au New York Times, critique acharné de l'administration Bush – et notamment de son secrétaire au Trésor, Henry Paulson.
Nouvelle journée de calvaire sur le front boursier, mercredi 8 octobre: Paris a dégringolé de 6,31%. Et ce malgré la spectaculaire intervention des grandes banques centrales, des Etats-Unis à la zone euro, qui ont toutes baissé leur taux directeur d'un demi-point... Ceux qui voudraient se rassurer ne peuvent même pas regarder au Sud: les principales places financières des pays en développement ont également été très secouées ces derniers jours.
Plan Paulson aux Etats-Unis, mini-sommet européen à Paris... Malgré la multiplication des initiatives, rien n'y fait : les investisseurs sont au bord de la panique. La Bourse de Paris a dégringolé de 9,04% sur la seule séance de lundi 6 octobre, sa plus forte chute depuis 1987. Aux Etats-Unis, le Dow Jones, en forte baisse, est passé sous la barre symbolique des 10.000 points. Mardi matin, les bourses asiatiques prenaient le relais. Pendant ce temps, l'euro continue de céder du terrain.
Les élections américaines vont sans doute se jouer sur l'économie. Les Etats-Unis découvrent chaque jour l'ampleur de la crise financière «la plus grave depuis la Grande Dépression», selon le FMI. Au-delà des programmes et des promesses de John McCain et de Barack Obama, qui les conseillent?
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.