Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après quatre trimestres dans le rouge, les Etats-Unis ont renoué, durant l'été 2009, avec la croissance. Mais personne, et surtout pas Barack Obama, n'a osé se réjouir, lors de la publication, jeudi 29 octobre, de la première estimation du produit intérieur brut : +3,5% en rythme annuel au troisième trimestre. Entre l'explosion de la dette, les sombres perspectives de l'emploi et la consommation atone des ménages, l'équation américaine reste carabinée. Le gigantesque plan de relance voté en février dernier suffira-t-il ? A quand un second ? Plongée dans les débats économiques américains.
Le 24 octobre 1929 éclatait aux Etats-Unis la plus grande crise économique du XXe siècle. Quatre-vingts ans après ce «jeudi noir», la planète continue de se débattre avec une autre crise, elle aussi d'origine américaine. Partout, les parallèles entre les deux récessions se multiplient. Mais la comparaison est-elle pertinente ? Et si les plans de relance inspirés du New Deal étaient des anachronismes?
Dans les débats économiques aux Etats-Unis, il y a Stiglitz, Krugman et lui. James K. Galbraith, professeur d'économie à l'université du Texas, publie ces jours-ci en France L'Etat prédateur, charge virulente contre l'Etat américain soumis aux lobbies, depuis Reagan jusqu'à Bush. Dans un entretien à Mediapart, Galbraith balaie les grands dossiers de la rentrée: santé, climat, banques, dollar, protectionnisme. Et prend ses distances avec l'administration Obama, déjà désignée coupable d'avoir «affaibli ses positions» en multipliant les compromis.
Le budget français pour l'année 2010 est présenté mercredi. La France est loin d'être la seule à voir ses finances s'effondrer. La Grande-Bretagne, l'Italie et la Grèce connaissent des situations préoccupantes. Les exécutifs en Europe testent, chacun dans leur coin, des solutions: l'Espagne socialiste augmente les impôts; les Britanniques promettent une réduction drastique des dépenses publiques. Mediapart fait le tour d'Europe des pays les plus touchés.
Le G-20 de Pittsburgh s'est conclu vendredi 25 septembre sur un communiqué sans surprise ni relief. Au-delà de la montée en puissance des émergents au sein des grandes institutions internationales, rien de très concret. Le volet sur la réforme de la régulation financière est suspendu à l'harmonisation des normes entre Américains et Européens, très loin d'être réglée. Le dossier des paradis fiscaux est au point mort. Décryptage.
C'est peut-être la bonne nouvelle du G-20 de Pittsburgh, qui devait se terminer vendredi 25 septembre: on en a fini avec le G-8 des pays industrialisés. Les chefs d'Etat réunis depuis jeudi 24 septembre, aux Etats-Unis, se sont en effet entendus pour «institutionnaliser» le forum du G-20, qui fait la part belle aux grands émergents du Sud, dont la Chine, l'Inde et le Brésil. Mais aussi pour renforcer la représentation de ces pays au sein d'une autre institution que l'on croyait moribonde il y a encore quelques mois, le Fonds monétaire international (FMI). En attendant le communiqué final, retour sur cette double annonce à accueillir avec prudence, mais qui pourrait faire du G-20 de Pittsburgh un rendez-vous pas si vain.
C'est l'une des premières annonces du G-20 de Pittsburgh : le rendez-vous sera institutionnalisé et remplacera le traditionnel G-8. Pour changer d'air en attendant le communiqué final, Mediapart donne la parole à des pays d'Afrique, grande oubliée du sommet. Au menu de cette revue de presse : l'Algérie déplore sa passivité, le Nigeria rappelle que la récession continue, avec ou sans G-20, et l'Afrique du Sud livre ses pistes.
A la veille du sommet de Pittsburgh, Nicolas Sarkozy s'est livré, mercredi 23 septembre, lors de son entretien télévisé à New York, à un joyeux exercice de réécriture de sa politique économique.
Avant le G-20 de Pittsburgh jeudi 24 et vendredi 25 septembre, Mediapart revient sur les promesses du précédent sommet, à Londres, en avril. Quels dossiers ont avancé? Quels sujets piétinent? Les positions des chefs d'Etat ont-elles évolué durant l'été? Quels seront les sujets clés de Pittsburgh? Tentative d'inventaire, alors que la tension monte entre Européens et Américains autour des mécanismes à privilégier pour réguler la finance.
Que se dit-il à l'étranger? Le Canada ne veut pas entendre parler d'encadrement des bonus, l'Afrique du Sud n'a pas d'avis sur la régulation financière, et les travers d'un G-20 obsédé par les réformes à «moyen terme».
Le prochain G-20 se déroulera jeudi 24 et vendredi 25 septembre, à Pittsburgh, aux Etats-Unis. Pour changer d'air, Mediapart met en avant, chaque jour de la semaine, des articles publiés dans la presse des pays émergents ou d'ailleurs, autour de ce sommet qui s'annonce tendu. Au menu ce mardi : la présidente argentine consulte Joseph Stiglitz pour préparer le sommet, les grands émergents hésitent sur la stratégie à adopter et l'Inde fixe ses priorités.
Le prochain G-20 aura lieu jeudi 24 et vendredi 25 septembre, à Pittsburgh (Etats-Unis). Pour changer d'air, Mediapart met en avant, chaque jour de la semaine, des articles de presse, autour de ce sommet qui s'annonce très compliqué. Aujourd'hui: le Brésil prie pour que le G-20 ne se résume pas à une simple affaire d'encadrement des bonus, la Chine fait de la réforme du FMI sa priorité n°1 et le Financial Times ne croit pas à une «révolution» des normes bancaires.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.