Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
C'est l'un des sujets sensibles au menu du sommet de Rome sur la sécurité alimentaire, ouvert lundi 16 novembre : quels seront les effets du réchauffement climatique sur l'agriculture ? A quelques semaines d'une autre conférence, autrement plus attendue, à Copenhague, sur le climat, deux études pionnières permettent d'y voir plus clair. La productivité de l'agriculture africaine pourrait baisser de 20% à cause des seuls changements de température. Mais c'est l'Asie du Sud, et ses cultures irriguées, qui serait la région la plus touchée. (Photo. Des éleveurs nomades dans le nord du Kenya, premières victimes de la sécheresse.)
Lundi 16 novembre s'ouvre à Rome un sommet de l'alimentation, nouvel effort de la communauté internationale pour trouver des réponses au marasme alimentaire qui secoue la planète. A quelques semaines du très attendu sommet de Copenhague sur le climat, aucune annonce fracassante n'est espérée. Pourtant, depuis les émeutes de la faim du printemps 2008, la situation sur le terrain s'est encore dégradée. Etat des lieux, et retour sur les promesses des derniers mois.
Les économistes sont-ils d'accord entre eux? Au-delà des débats entre écoles, des questions font-elles consensus? Un sondage, dont les résultats sont présentés vendredi 13 novembre, traque les points d'accord dans la profession.
Il y a tout juste un an, le philosophe Immanuel Wallerstein se demandait si la crise en cours ne marquait pas «la fin du capitalisme». L'aboutissement d'un cycle économique de plusieurs siècles dominé par l'Occident? Sorti ces jours-ci à La Découverte, un livre collectif d'économistes et anthropologues décortique cette prédiction, en s'appuyant sur les textes de Fernand Braudel et Karl Polanyi, entre autres. Et si la crise accélérait un peu plus la formidable montée en puissance de la Chine?
En attendant la réunion des ministres des finances du G-20, vendredi en Ecosse, des ONG ont eu la bonne idée de publier, lundi 2 novembre, un «Indice d'opacité financière» qui relance le débat sur la meilleure façon de lutter contre les paradis fiscaux. En tête du hit-parade : l'Etat américain du Delaware, tandis que la City de Londres pointe en cinquième position. Rien à voir avec le classement officiel de l'OCDE...
Après quatre trimestres dans le rouge, les Etats-Unis ont renoué, durant l'été 2009, avec la croissance. Mais personne, et surtout pas Barack Obama, n'a osé se réjouir, lors de la publication, jeudi 29 octobre, de la première estimation du produit intérieur brut : +3,5% en rythme annuel au troisième trimestre. Entre l'explosion de la dette, les sombres perspectives de l'emploi et la consommation atone des ménages, l'équation américaine reste carabinée. Le gigantesque plan de relance voté en février dernier suffira-t-il ? A quand un second ? Plongée dans les débats économiques américains.
Le 24 octobre 1929 éclatait aux Etats-Unis la plus grande crise économique du XXe siècle. Quatre-vingts ans après ce «jeudi noir», la planète continue de se débattre avec une autre crise, elle aussi d'origine américaine. Partout, les parallèles entre les deux récessions se multiplient. Mais la comparaison est-elle pertinente ? Et si les plans de relance inspirés du New Deal étaient des anachronismes?
Dans les débats économiques aux Etats-Unis, il y a Stiglitz, Krugman et lui. James K. Galbraith, professeur d'économie à l'université du Texas, publie ces jours-ci en France L'Etat prédateur, charge virulente contre l'Etat américain soumis aux lobbies, depuis Reagan jusqu'à Bush. Dans un entretien à Mediapart, Galbraith balaie les grands dossiers de la rentrée: santé, climat, banques, dollar, protectionnisme. Et prend ses distances avec l'administration Obama, déjà désignée coupable d'avoir «affaibli ses positions» en multipliant les compromis.
Le budget français pour l'année 2010 est présenté mercredi. La France est loin d'être la seule à voir ses finances s'effondrer. La Grande-Bretagne, l'Italie et la Grèce connaissent des situations préoccupantes. Les exécutifs en Europe testent, chacun dans leur coin, des solutions: l'Espagne socialiste augmente les impôts; les Britanniques promettent une réduction drastique des dépenses publiques. Mediapart fait le tour d'Europe des pays les plus touchés.
Le G-20 de Pittsburgh s'est conclu vendredi 25 septembre sur un communiqué sans surprise ni relief. Au-delà de la montée en puissance des émergents au sein des grandes institutions internationales, rien de très concret. Le volet sur la réforme de la régulation financière est suspendu à l'harmonisation des normes entre Américains et Européens, très loin d'être réglée. Le dossier des paradis fiscaux est au point mort. Décryptage.
C'est peut-être la bonne nouvelle du G-20 de Pittsburgh, qui devait se terminer vendredi 25 septembre: on en a fini avec le G-8 des pays industrialisés. Les chefs d'Etat réunis depuis jeudi 24 septembre, aux Etats-Unis, se sont en effet entendus pour «institutionnaliser» le forum du G-20, qui fait la part belle aux grands émergents du Sud, dont la Chine, l'Inde et le Brésil. Mais aussi pour renforcer la représentation de ces pays au sein d'une autre institution que l'on croyait moribonde il y a encore quelques mois, le Fonds monétaire international (FMI). En attendant le communiqué final, retour sur cette double annonce à accueillir avec prudence, mais qui pourrait faire du G-20 de Pittsburgh un rendez-vous pas si vain.
C'est l'une des premières annonces du G-20 de Pittsburgh : le rendez-vous sera institutionnalisé et remplacera le traditionnel G-8. Pour changer d'air en attendant le communiqué final, Mediapart donne la parole à des pays d'Afrique, grande oubliée du sommet. Au menu de cette revue de presse : l'Algérie déplore sa passivité, le Nigeria rappelle que la récession continue, avec ou sans G-20, et l'Afrique du Sud livre ses pistes.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.