Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
«Le système bancaire est sain. Il n'y a aucun risque pour les banques françaises.» Depuis lundi, le gouvernement multiplie les messages les plus lénifiants après la faillite de la banque Lehman. Sans réellement convaincre. Pour lever les doutes, les principales banques ont dû faire une estimation de leurs risques sur Lehman. Leur exposition n'est pas très importante mais révèle quelques surprises. Et ce ne sont que les premières.
Les banques centrales sont intervenues massivement pour tenter d'éviter l'apoplexie au marché interbancaire. Mardi, elles ont injecté au total plus de 223 milliards de dollars. Pourtant, malgré ces aides massives, les banques ont toujours le plus grand mal à se financer. La peur gagne, nourrie par les difficultés rencontrées par le premier assureur mondial, AIG.
La bourse de Paris a perdu lundi 3,78%, celle de Londres 3,92%, et Madrid 4,5% : la panique a saisi les marchés financiers après un week-end fatal à Wall Street qui a connu, lundi, sa plus forte baisse depuis le 11-Septembre. La décision des autorités américaines de ne plus soutenir le secteur financier a précipité la faillite de Lehman Brothers et le rachat de Merill Lynch. En cinq points, Mediapart explique ce tournant de la crise financière, qui aura d'inévitables répercussions sur les consommateurs et la croissance mondiale. Lire également l'article de Philippe Riès: la théorie des dominos.
Les marchés financiers s'effondrent au lendemain d'un des week-ends les plus décisifs pour Wall Street. Au terme de trois jours de négociations ininterrompues entre banques centrales, banquiers et autorités américaines, les cartes sont totalement rebattues: le gouvernement américain refuse désormais d'apporter sa garantie au monde financier. Premières conséquences: Lehman Brothers est en faillite, Merrill Lynch est rachetée en catastrophe par Bank of America, et le premier assureur mondial, American Insurance Group, demande un financement exceptionnel de 40 milliards à la Fed. Tous ignorent la suite.
Une semaine après avoir sauvé les deux géants du crédit hypothécaire, Fannie Mae et Freddie Mac, la Fed et le secrétaire au Trésor travaillent au sauvetage de Lehman Brothers. La cinquième banque d'investissement américaine est en coma dépassé. La question est de savoir si l'Etat va encore une fois apporter des fonds publics pour éviter une faillite. Réponse, dimanche 14 septembre. Lire aussi le crash annoncé d'une banque d'affaires de Wall Street.
Renault a confirmé la suppression de 5.000 emplois en Europe. Les syndicats de Renault accusent le groupe de faire payer aux salariés un «échec» stratégique. Depuis sa nomination à la présidence en 2005, Carlos Ghosn a géré d'une main de fer le constructeur automobile. Mais lui a-t-il donné la capacité de se réinventer? Analyse. Lire aussi chez Renault, la grande saignée sociale est confirmée.
Ce devait être une fusion exemplaire. Deux ans après sa création, Natixis, la banque d'investissement commune des caisses d'épargne et des banques populaires, est obligée de faire une augmentation de capital à un prix bradé pour reconstituer en urgence ses fonds propres. La faute à la crise? Pas seulement. Retour sur un fiasco financier qui a démantelé toute l'organisation du financement du logement social.
Pour éviter une crise "systémique", le gouvernement américain a dû se résoudre à voler au secours des deux géants du crédit immobilier, Freddie Mac et Fannie Mae. Il se dit prêt à y investir 100 milliards de dollars pour assurer la stabilité du marché hypothécaire. «C'était la seule solution pour éviter une crise plus grave», s'est défendu le secrétaire du trésor américain, Henry Paulson, pour justifier cette mesure sans précédent.
Les administrateurs d'Alcatel-Lucent ont tenu un conseil par téléphone ce lundi 1er septembre après-midi pour arrêter leur choix sur la nouvelle direction du groupe. Leur décision devrait être annoncée d'ici à mercredi. Serge Tchuruk, qui dirige le groupe depuis treize ans, risque d'imposer une dernière fois sa marque. Sa préférence va à un tandem formé par Philippe Camus et Ben Verwaayen. Comme à chaque changement important de direction, le monde des affaires se passionne et s'entremet. Chacun soupèse son influence.
L'espoir d'une sortie rapide de la crise financière s'est envolé. Elle repart de plus belle, nourrie par l'effondrement du marché immobilier et le ralentissement économique. «Le pire est devant nous», prédit Kenneth Rogoff, ancien chef économiste du FMI. Les banques américaines se retrouvent à nouveau en première ligne. La nationalisation des deux principales institutions hypothécaires du pays, Fannie Mae et Freddie Mac, n'est plus considérée comme taboue. Wall Street s'interroge aussi sur les moyens de sauver la prestigieuse banque d'investissement Lehman Brothers.
Dans un entretien à Mediapart, le ministre du budget, Eric Woerth, estime que la récession n'est pas encore là. La conjoncture ne justifie, selon lui, ni plan de relance ni plan de rigueur. Le ralentissement économique, cependant, se traduit par un manque à gagner fiscal de l'ordre de 3 à 5 milliards d'euros, dès cette année.Lire aussi : l'UMP réplique au PS, notre enquête sur un an de myopie du gouvernement, notre analyse des mauvais chiffres de l'économie française.
Un nouveau produit financier mis au point ces dernières années, les obligations ARS (auction rate securities) vendues aux enchères, est en train d'exploser avec la crise financière et immobilière. Mais cette fois, la justice américaine s'en mêle et demande aux banques de rembourser leurs clients. Sous la contrainte, les plus grandes banques se sont déjà engagées à reprendre plus de 40 milliards de dollars de ces produits.
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En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.