Martine Orange

Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation  aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat ,  Les jours heureux, informer n'est pas un délit.

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

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  • Un plan, des plans: le monde parle de relance économique

    Politique économique

    Grande-Bretagne, Union européenne, Etats-Unis: les gouvernements ont discuté, lundi 24 novembre, de plans de relance face à la crise. Chacun avance ses recettes, et, une fois encore, le Britannique Gordon Brown se montre le plus novateur. Il prend tout le monde de vitesse en adoptant un dispositif inédit: une baisse spectaculaire de la TVA. Décryptage des trois projets occidentaux de soutien à l'économie. Lire aussi: Déflation: attention au contresens, le parti pris de Philippe Riès

  • Vidéo. Guillaume Pepy (SNCF) s'explique sur la grève, les banlieues et les tarifs

    Économie et social — Entretien

    La direction de la SNCF a évité une grève d'ampleur: le trafic est relativement peu perturbé lundi 24 novembre. Guillaume Pepy, président de l'entreprise, justifie les concessions sur la réforme du fret au nom d'un nouveau dialogue social, «pour en finir avec la gréviculture». Il se prête à quelques autocritiques sur la politique des prix des billets et promet des investissements massifs dans les transports de banlieue et dans le futur système «Autolib'».

  • L'automobile appelle à l'aide, les gouvernements hésitent à lui porter secours

    Économie et social

    Après les banques, les gouvernements sont à nouveau sollicités, cette fois-ci par l'automobile. Le secteur connaît mondialement une chute aussi spectaculaire qu'inédite. De part et d'autre de l'Altantique, tous les constructeurs réclament des aides publiques. Comme avant la faillite de Lehman Brothers pour les banques, les gouvernements sont divisés sur l'opportunité de porter secours à l'automobile.

  • Dassault, poussé par l'Elysée, officialise sa prise de contrôle de Thales

    Économie et social

    Dassault Aviation a confirmé, mardi 18 novembre, son intérêt pour Thales. Le groupe, avec le soutien total de l'Elysée, a engagé des négociations exclusives en vue de racheter la participation qu'Alcatel Lucent détient dans le groupe d'électronique de défense. Cette opération n'est qu'un des aspects d'une vaste réorganisation de la défense menée par l'Elysée depuis le début de l'année.

  • G-20: le monde en ordre dispersé

    International

    Que faut-il attendre du sommet à Washington, qui s'achève samedi 15 novembre dans la nuit (heure française)? «Un nouveau Bretton Woods», assure Nicolas Sarkozy, qui a eu l'initiative de cette réunion du G-20. Peut-être pas grand-chose, insinuent de plus en plus de pays participants. La période de transition entre les deux administrations américaine, l'absence de consensus sur les origines de la crise, ne prêchent guère pour des mesures rapides de réforme du système financier international. Chacun arrive à Washington avec son calendrier, ses priorités. Selon l'Elysée, un accord est en vue. Mais il faudra attendre le communiqué final, samedi soir, pour vérifier cela et en mesurer la portée réelle.

  • Caisses d’épargne Banques populaires : une fusion sous surveillance élyséenne

    Finance

    Un accord de principe a été signé mercredi entre les Caisses d'épargne et les Banques populaires. Ce texte lance les négociations officielles pour la fusion des deux groupes bancaires mutualistes, prévue en avril 2009. Les discussions, cependant, se font sous haute surveillance de l'Elysée et d'un certain nombre de banquiers de la place de Paris. Beaucoup ont envie de peser dans le choix de l'organisation et la désignation du dirigeant de ce nouvel ensemble, appelé à devenir la deuxième banque française.

  • La chute de l'empire automobile américain

    Économie et social

    Et si General Motors faisait faillite? Depuis la publication des résultats, vendredi, du premier constructeur automobile américain, l'hypothèse n'est plus exclue. La situation de Ford n'est pas meilleure. Dans son premier discours, Barack Obama s'est déclaré partisan de mesures de soutien rapides pour ce secteur, «colonne vertébrale de l'industrie américaine». Les constructeurs soulignent qu'ils traversent la crise la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale et demandent 25 milliards de dollars de crédits supplémentaires. La crise financière ne peut, cependant, masquer les erreurs stratégiques commises par Detroit depuis plus de vingt ans. Lire aussi l'enquête de Ludovic Lamant:Le marasme économique dont hérite Obama

  • Comment les collectivités locales se sont laissé empoisonner par des produits toxiques

    France

    Avec la crise, les collectivités locales ont découvert qu'elles aussi avaient des produits toxiques qui pouvaient menacer leurs finances. Emprunts indexés sur l'inflation, le franc suisse, le yen ou des paniers de devises, l'imagination des banquiers a été débordante. Aujourd'hui, ces prêts font peser une lourde menace sur leurs finances.

  • Crise financière: les collectivités locales étranglées à leur tour

    France

    Plus que les produits toxiques, c'est l'assèchement du crédit qui affole les collectivités locales. Depuis septembre, elles ont le plus grand mal à trouver des financements bancaires, ou alors à des taux des plus élevés. Dans le même temps, elles commencent à sentir les premiers effets de la récession sur leurs recettes comme sur leurs dépenses. «Les collectivités locales risquent d'entrer dans des difficultés prolongées», prévient le député PS, Michel Sapin, par ailleurs maire d'Argenton-sur-Creuse (Indre). Dans ce contexte, la réforme de la taxe professionnelle annoncée par le gouvernement fait l'unanimité contre elle. Lire aussi:Comment les collectivités locales se sont laissé empoisonner par des produits toxiques Chômage et fermeture d'entreprises: la carte de la crise socialeA Cassis, les moteurs Baudoin, victimes collatérales de la crise, sont au point mort

  • Ernest-Antoine Seillière, un baron perché sur des obligations «pourries»

    Économie et social

    Le groupe Wendel est en état de siège. Les actionnaires familiaux, qui détiennent 35,9% du capital de la société d'investissements, contestent de plus en plus la gestion d'Ernest-Antoine Seillière, l'ancien président du Medef. La décision de Standard & Poor's de classer le groupe en junk bonds ("obligations pourries"), lourde de conséquences financières, les inquiète au plus haut point. Ils réclament la démission de Jean-Bernard Lafonta, président du directoire, et homme lige de l'ex-président du Medef.

  • La dégradation économique surprend par sa rapidité et son ampleur

    Économie et social

    Nouvelle journée noire sur les marchés boursiers. Ils sont repassés «en mode de gestion panique», dit un trader. Tokyo a perdu plus de 9%, Paris a terminé en baisse de 3,49%. La rapidité de la récession surprend les observateurs. La chute de l'industrie automobile est la plus spectaculaire. Renault prévoit une réduction de 20% de sa production au quatrième trimestre. Mais d'autres secteurs sont touchés en France, avec de premières vagues de licenciements. Lire aussi Pour mieux comprendre l'ampleur de la crise.

  • Crise: la France est très généreuse avec ses banques

    Économie et social — Parti pris

    La dénonciation des dérapages du système financier par Nicolas Sarkozy et sa volonté de réforme auraient pu trouver une première application dans le plan de recapitalisation des banques. Raté. En échange de l'apport de 10,5 milliards d'euros, l'Etat ne demande ni actions, ni réforme de la politique de rémunération, ni d'être associé aux bénéfices futurs des établissements aidés. Même les Etats-Unis ont exigé plus de leurs banques.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Martine Orange

Journaliste à Mediapart

7 Billets

0 Éditions

  • A Alain, mon ami

    Billet de blog

    En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.

  • Affaire Kerviel : Mediapart a bien gagné ses procès face à la SG et son ex-pdg

    Billet de blog

    Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.

  • L'honneur d'un lanceur d'alerte

    Billet de blog

    Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.

  • Attac-Finance Watch : la démocratie doit reprendre le contrôle de la finance

    Billet de blog

    A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.

  • Grèce : le grand leurre du retour sur les marchés

    Billet de blog

    Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.