Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Actuellement président d’Aéroports de Paris, Augustin de Romanet a été traduit le 12 mai devant la Cour de discipline budgétaire et financière pour son rôle, en tant que directeur de la Caisse des dépôts, dans l’affaire de la Cité du cinéma. Son avocat plaide l’incompétence de la Cour. Augustin de Romanet est déjà assuré de l’impunité, François Hollande l’ayant nommé le 9 mai par décret, en un dernier geste, responsable de Chambord. Récit de l’audience.
Principal actionnaire d’Havas et de Vivendi, Vincent Bolloré a décidé de faire racheter le premier par le second. Ce rapprochement d’un groupe de publicité et d’un groupe de communication poursuit la construction d’un géant des médias et de la communication, qui représente une intégration verticale sans équivalent dans le monde. Et surtout une nouvelle menace pour les libertés.
Passé le risque de l’élection française, les adversaires de la politique actuelle de la Banque centrale européenne ont redonné de la voix. Il n’y a plus de raison, selon eux, de maintenir une politique non conventionnelle de taux zéro.
La montée des populismes est la résultante de nos échecs économiques. Le travail se retrouve de plus en plus exclu du partage des richesses créées au profit du capital. Jamais les inégalités n’ont été aussi grandes. Un effondrement historique depuis l’avènement de l’ère industrielle.
« L’économie mondiale monte en puissance », se félicite le FMI, soulagé de voir une sortie du marasme. La croissance mondiale devrait s’établir à 3,5 % cette année et à 3,8 % en 2018, selon ses prévisions. Pourtant, tout reste fragile, selon l’institution internationale. La montée des inégalités qui alimente les populismes et le protectionnisme constitue un danger majeur pour l’avenir.
Pour beaucoup de candidats, la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales tient surtout de la déclaration d'intention. François Fillon a même enterré la question. Seuls Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Jacques Cheminade ont un programme détaillé.
Accusé d’enfreindre la loi sur les concentrations par l’autorité de régulation des médias et des télécoms italiens, l’homme d’affaires est obligé de choisir entre les télécommunications et les médias. Au nom de la liberté de la presse.
Pour la troisième fois en quatre ans, Engie (ex-GDF-Suez) est en perte. Le groupe a décidé de changer de stratégie pour devenir le leader de la transition énergétique. Les salariés sont déboussolés et regardent, navrés, brader les actifs historiques. Au sommet, la guerre continue entre Gérard Mestrallet, président, et sa directrice générale, Isabelle Kocher. Sous l’œil impassible de l’État actionnaire.
Au nom de quoi la banque centrale européenne prend-elle ses décisions et auprès de qui rend-elle des comptes? Un rapport de Transparency International revient sur son indépendance. Si l’ONG reconnaît que la BCE a été essentielle pour éviter la dislocation de la zone euro, elle remet en cause ses méthodes.
En 2015, les vingt premières banques européennes ont réalisé 26 % de leurs bénéfices dans les paradis fiscaux. Le dernier rapport de l’ONG Oxfam, qui reprend les données des établissements pays par pays, prouve combien les territoires au cœur de l’évasion fiscale – surtout en Europe – continuent à jouer un rôle central dans les activités bancaires.
Sous le titre Changer d’avenir, les Économistes atterrés publient un livre grave, qui évoque une possible « stagnation séculaire du capitalisme ». Pour eux, cela justifie de repenser radicalement les politiques économiques, pour sortir des fausses alternatives entre croissance et décroissance. Mediapart s’entretient à ce propos, en vidéo, avec l’un des auteurs, Benjamin Coriat, et publie des bonnes feuilles de l’ouvrage critiquant le revenu de base.
La révolution fiscale longtemps prônée par Le Pen père n'est pas reprise par sa fille. Elle annonce une série de mesures disparates et catégorielles, qui ne règlent en rien la question du budget global du pays et du financement des dépenses publiques annoncées.
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En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.