Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le gouvernement grec remboursera bien la BCE le 20 août, comme prévu, grâce à une émission obligataire arrangée. Mais ce répit risque d’être de courte durée. Tout se met en place pour sortir la Grèce de la zone euro, au moment où celle-ci est aspirée par la dépression.
Le ministère américain de la justice renonce à poursuivre la banque dans le dossier des subprimes. Les charges qui pesaient contre le géant bancaire étaient pourtant accablantes. Wall Street confirme son impunité.
L’accalmie apportée par les vacances et les Jeux olympiques permet d’oublier les mauvaises nouvelles. Pourtant, elles n’ont jamais été aussi nombreuses . Europe, États-Unis Chine sont touchés en même temps. Cinq ans jour pour jour après le début de la crise, celle-ci prend à nouveau des allures effrayantes.
La situation d’Athènes est jugée « insoutenable » par l’institut international. Les Européens refusent pour l’instant toute concession, afin de « forcer le gouvernement grec à tenir ses engagements ».
À quelques heures d'intervalle, trois banques centrales décident de rester l’arme au pied. Pourtant, la situation économique a rarement été aussi dégradée. Mais elles ont de moins en moins la capacité d’agir : les moyens utilisés, à tort et à travers depuis trente ans, ont perdu de leur efficacité.
Les marchés financiers attendaient beaucoup trop de la Banque centrale européenne (BCE), après la déclaration de son président, la semaine dernière. Mais la déception est au-delà de toutes les prévisions : Mario Draghi n’a pas réussi à infléchir la politique orthodoxe de la Banque centrale imposée par Berlin. La crise de l’euro repart de plus belle.
Avant de partir en vacances, l’exécutif a tenté un premier bilan d’étape de la gauche au pouvoir en déroulant les promesses de campagne déjà tenues. Une opération de communication lancée après une session extraordinaire au Parlement peu convaincante et le report de plusieurs mesures emblématiques.
Le président de la BCE Mario Draghi vole au secours de l’euro, en déclarant être prêt à tout pour le défendre. Mais ses moyens ne sont pas si nombreux, d’autant que les outils de politique monétaire répondent de moins en moins bien à cette situation d’urgence.
Le nouveau gouvernement a pris des mesures sociales qui peuvent corriger les excès précédents ou atténuer les effets de la crise. Mais en choisissant de s’inscrire, sans discuter, dans les objectifs et le calendrier irréalistes de réduction de déficit, imposés par l’Europe, le gouvernement condamne l’économie française à une récession prolongée. Sans même avoir l’assurance de réussir.
Alors qu’un troisième plan de sauvetage pour la Grèce semble inévitable, de plus en plus de voix, à droite comme à gauche, réclament à Berlin la sortie de la Grèce de la zone euro. Ces déclarations intempestives attisent le feu de la crise européenne.
Au moment où les dettes publiques sont jugées insupportables, où même les dépenses de santé et d’éducation sont considérées comme des « luxes », une fondation indépendante, Tax justice network, évalue l’évasion fiscale entre 17 000 et 25 500 milliards d’euros. Les grandes banques internationales sont les pierres angulaires de ce système.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.