Le député de l’Eure Philippe Brun, seul de son département à avoir résisté à la vague RN, part à la rencontre des habitants des villages de sa circonscription qui ont placé l’extrême droite en tête.
Près de 62 % de l’électorat a refusé le texte qui devait remplacer celui hérité de la dictature de Pinochet. Mais le président Gabriel Boric a aussitôt annoncé sa volonté de relancer « un nouveau processus constitutionnel ».
Le texte soumis à référendum dimanche 4 septembre aux Chiliens présente des avancées dans un certains nombre de domaines : reconnaissance des droits des autochtones, parité, droit à l’avortement, droit du travail, lutte contre le changement climatique, éducation...
Leur rentrée politique l’a montré : les partis de gauche n’ont ni la même conception de la coalition à laquelle ils participent, ni les mêmes projets pour son avenir. Les résultats de leurs prochains congrès diront si le bloc se resserre ou s’il est voué à exploser.
En conclusion de l’université d’été de La France insoumise, l’ancien candidat à la présidentielle a livré un discours écologiste sur une base de rupture, condition de l’union selon lui. « Je n’ai cessé de croire que nous aurons bientôt à gouverner ce pays », affirme-t-il.
Lors de leurs universités d’été à Valence, les Insoumis, convaincus d’une situation explosive sous l’effet de l’inflation, anticipent une rentrée mouvementée. Jean-Luc Mélenchon en appelle à la mobilisation pour le « droit à la dignité ».
Dans un contexte de chaos climatique extrême, les écologistes, réunis à Grenoble, s’attellent à la « refondation » de leur parti, avec un fort sentiment d’éco-anxiété. Des activistes pour le climat jugent la temporalité partisane en décalage avec l’urgence du moment.
Aux journées d’été des écologistes, à Grenoble, plusieurs ateliers ou discussions tournent autour des territoires ruraux, maillon faible de leur sociologie électorale, et là où le Rassemblement national s’enracine. Ils en font un des enjeux des années à venir.
La nouvelle donne politique post-présidentielle pousse les organisations de gauche à revoir leur organisation interne. Avant le temps des congrès, celui des universités d’été inaugure une période d’aggiornamento.
Sous l’effet d’un été de sécheresse, d’incendies et de pénurie d’eau, les activistes pour le climat durcissent le ton. Sachant le soutien croissant de la population, certains assument de causer des dégâts matériels au nom de la lutte contre une violence systémique.
Face aux crispations sur certains points de la nouvelle Constitution, le gouvernement chilien prévoit déjà des réformes au texte en cas d’adoption par référendum le 4 septembre. Une position défensive qui témoigne de l’étroitesse du chemin vers la victoire du « oui ».
En réconciliant pensée et action, Marx et Bakounine, révolution et amitié, le philosophe communiste a conçu une théorie de l’insoumission que l’on redécouvre opportunément, à l’heure de la contestation néoconservatrice des savoirs critiques.