La « marche du peuple » contre la vie chère du 16 octobre répond à la stratégie mouvementiste du fondateur de la France insoumise. Mais celui-ci, désormais en retrait, doit composer avec des cultures politiques de gauche traditionnelles, renforcées par l’existence de la Nupes.
Conquête de l’électorat populaire rural et urbain, discours sur le travail, demande de radicalité, sécurité : le président socialiste du département de Seine-Saint-Denis défend sa vision de la gauche et prône le rassemblement.
En vertu d’une loi italienne de 1930, la Cour de cassation pourrait remettre à l’Italie le militant altermondialiste réfugié en France depuis plus de dix ans, au moment où le post-fascisme accède au pouvoir dans la péninsule. La gauche s’y oppose fermement.
Les écologistes réunis en conseil fédéral ont pris date pour leur prochain congrès sur fond de sidération face à l’affaire Bayou. Plus profondément, la place du courant écoféministe incarné par Sandrine Rousseau bouleverse les habitudes du parti.
Par sa réaction à l’affaire Adrien Quatennens, Jean-Luc Mélenchon a mis les militantes féministes du mouvement en colère. Si son acculturation à ce combat est ancienne, la polémique a mis en évidence un clivage avec une génération politique marquée par le mouvement #MeToo.
Affaire Bayou, dossier Quatennens, #MeToo politique et « relève féministe » : la députée écologiste du Rhône Marie-Charlotte Garin revient sur cette rentrée marquée par la révolution féministe.
Visé par une enquête interne de son parti pour « violences psychologiques », le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts et coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a démissionné de ses fonctions. Il dénonce une « instrumentalisation des souffrances » à l’ère de #MeToo et à deux mois du congrès des écologistes.
Soucieux de parler aux « classes populaires laborieuses », le chef de file du groupe socialiste à l’Assemblée nationale estime que leurs intérêts sont conciliables avec la transition écologique. Et met en garde contre la banalisation de l’extrême droite.
Au-delà des rangs de La France insoumise, les gestes violents reconnus par le député du Nord sur son épouse, et certaines réactions de défense de cadres de l’appareil, consternent des militantes, qui plaident pour un leadership féminin et féministe.
Adrien Quatennens, coordinateur du mouvement, a annoncé se mettre en retrait de son poste, cinq jours après la révélation du dépôt d’une main courante par son épouse à la suite d’« une dispute ». Il reconnaît plusieurs faits, dont « une gifle » et « de trop nombreux messages » téléphoniques. Les Insoumis, qui attendaient cette prise de parole, craignent les conséquences de cette nouvelle affaire.
Le discours de Fabien Roussel sur la « gauche des allocs » est symptomatique d’une évolution du PCF ces dernières années. Il prend racine dans certaines périodes de raidissement du parti, qui n’avaient pourtant pas été concluantes.
Alors que Jean-Luc Mélenchon a fait samedi son retour à la Fête de « L’Humanité », le quotidien « communiste indépendant », jadis « organe central » du PCF, fait l’objet de convoitises à gauche, en particulier des partisans de Fabien Roussel.