Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que les portes se referment et que les foyers de contamination se reforment dans les établissements, le personnel au chevet des personnes âgées attend toujours une amélioration de ses conditions de travail et des salaires.
Les députés ont adopté jeudi une proposition de loi favorisant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, grâce aux voix de LREM, de certains de ses alliés et de toute la gauche. LR et le RN étaient contre. Comme le gouvernement.
Les députés doivent débattre jeudi d’une proposition de loi favorisant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, et de l’allongement du délai de 12 à 14 semaines. Le gouvernement est réticent, mais une partie de LREM et toutes les gauches sont pour.
La rentrée est brutale pour la nouvelle municipalité marseillaise. Cafetiers et restaurateurs ne sont pas les seuls mécontents : des militants des quartiers populaires s’inquiètent du manque d'anticipation et de concertation.
Il y a ceux qui ont perdu leur travail brutalement en raison du Covid, et ceux qui craignent de ne pas en retrouver un de sitôt. La crise économique qui suit la crise sanitaire s’appuie en France sur un chômage structurel et une précarité profondément enracinée.
Les députés ont adopté jeudi la loi de programmation de la recherche voulue par le gouvernement. Le monde universitaire, qui doit organiser une rentrée en pleine pandémie, est très hostile à un projet qui ne répond en rien aux besoins pressants.
Peu de députés s’inquiétent de la bataille entre le ministre de la justice et les magistrats. « Il n’y a pas de réaction de la majorité », déplore la députée Émilie Cariou, ex-LREM.
Alors que l’insécurité s’est imposée dans l’agenda politico-médiatique, les députés de tous bords rament derrière, pas tous convaincus que le langage martial et la grosse artillerie soient de vraies réponses aux difficultés.
Si certains tentent encore de déplacer le curseur, la plupart des élus de la majorité présidentielle ont intégré l’évolution politique d’Emmanuel Macron sur les questions de sécurité. Ils assument désormais leur droite, de façon plus ou moins résignée.
C’était une journée test pour le mouvement né il y a deux ans. Ce samedi, les « gilets jaunes » voulaient remobiliser partout en France. Mais ils n’étaient pas nombreux dans les rues, confirmant le déclin du mouvement, alors que la crise sanitaire a généré des divisions.
Devant la forte mobilisation, la ministre du travail a allégé la sanction contre l’inspecteur du travail Anthony Smith, qui avait été désavoué par sa direction en pleine crise du Covid-19, pour avoir refusé de retirer une procédure judiciaire contre un employeur. S'estimant désavoué, le directeur général du travail, responsable hiérarchique de l'inspection du travail, a démissionné.
C’est l’histoire d’une petite descente vers la grande pauvreté, en raison de la grande complexité des politiques sociales. Pour cause d’imbroglios administratifs, nombreux sont les allocataires des minima sociaux à renoncer, nous rappelle le chercheur Philippe Warin. La réforme censée tout simplifier est pour le moment reportée sine die.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.