Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les anciens salariés de la verrerie de Givors tombent malades ou meurent, quelques années après la fermeture de leur usine. Et si le travail était la cause de leurs cancers ? Le sociologue et historien Pascal Marichalar raconte le long combat pour la reconnaissance de la maladie professionnelle des verriers, mais surtout l'implacable cécité du droit français dans les affaires de santé au travail.
En fermant les yeux sur le climat social chez Vortex, transporteur d’élèves handicapés, les conseils départementaux privilégient les arguments financiers. Une indulgence qui s’applique également à des problèmes de surfacturation ou de production de fausses attestations de formation. Second et dernier volet de notre enquête.
Comment une entreprise, poursuivie des centaines de fois aux prud’hommes, rappelée à l’ordre par les organismes de contrôle, peut-elle continuer à travailler pour les collectivités publiques ? La société Vortex transporte des élèves handicapés aux frais des départements. Une plainte au pénal a été déposée contre ses dirigeants. Premier volet de notre enquête sur la société Vortex.
Les députés votent ce mardi 28 novembre la ratification des ordonnances réformant le code du travail, la libération du processus de « destruction créatrice » tant souhaité par Emmanuel Macron.
Sud Éducation organise deux jours de réunion sur le racisme et l’islamophobie dans l’Éducation nationale, avec notamment des ateliers non mixtes. Jean-Michel Blanquer porte plainte contre les organisateurs.
Plus le nombre de manifestants s’amenuise, plus la situation apparaît crûment. Les syndicats, coincés entre les ordonnances et de futures réformes aux contours flous, paient au prix fort leurs stratégies divergentes.
Le volet flexibilité est passé, les ordonnances vont être ratifiées. Mais le gouvernement va devoir convaincre que les contreparties sont à la hauteur. S'il existe une marge de manœuvre sur la formation professionnelle, présentée hier aux organisations patronales et syndicales, la réforme de l’assurance chômage se heurte à l'obstacle de son financement.
Cajolé par le pouvoir politique, fantasmé par des bataillons de salariés, le patronat est l’une des catégories les plus hétéroclites du monde social. L’ouvrage collectif Patrons en France tente d’en dresser un portrait inédit.
Face à l’inquiétude des associations et la colère des élus locaux, confrontés aux coupes budgétaires, Emmanuel Macron se rend dans les Hauts-de-France pour parler de la politique de la ville. Entretien avec le secrétaire d’État auprès du ministre de la cohésion des territoires, Julien Denormandie.
Avocate en droit social, Marie-Laure Dufresne-Castets a bataillé contre Continental, Renault, PSA ou encore Moulinex. Dans son livre témoignage Un monde à gagner, elle dresse le tableau d'une justice des puissants, manquant singulièrement de courage, et appelle au combat politique, notamment face aux changements voulus par la présidence Macron.
Le désengagement du gouvernement sur les contrats aidés et les crédits de politique de la ville touche en premier lieu les quartiers prioritaires. Illustration à Saint-Étienne-du-Rouvray, commune mise en lumière par la mort l’an dernier du Père Hamel, et sur les Hauts-de-Rouen.
Deux mois après le dévoilement des ordonnances réformant le code du travail et à quelques jours de leur ratification, Force ouvrière rejoint la CGT et Solidaires dans la rue. La CFE-CGC et la FSU pourraient également manifester le 16 novembre. En revanche, les antagonismes se creusent avec la CFDT.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.