Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'intersyndicale, réunie mardi 23 février pour décider de la riposte à la future loi sur le travail, a accouché d'une simple déclaration commune, demandant la révision du texte. La mobilisation citoyenne prend de son côté une vraie ampleur, avec déjà plus de 400 000 signataires pour la pétition lancée en ligne contre le projet du gouvernement.
En mettant sur la table la dégressivité des allocations avant l'ouverture de la discussion paritaire sur l'assurance chômage, le gouvernement a joué l'ingérence sur un sujet jusqu'ici tabou à gauche. Les syndicats préfèrent taxer davantage les contrats courts.
La réforme du code du travail ressemble à une déclaration de guerre pour les syndicats. Le gouvernement prépare un affrontement social musclé. La spécialiste Sophie Béroud revient pour Mediapart sur la loi et ses conséquences dans le monde syndical.
L'avant-projet de loi de la ministre sur la réforme du code du travail remet largement en cause les 35 heures et instaure un droit du travail à la carte, par entreprise et parfois même par salarié. Mediapart publie la version intégrale du texte présenté au Conseil d'État, qui diffère seulement d'une version précédente sur la semaine de 60 heures, mesure recalée.
Le syndicalisme, à l’épreuve des travailleurs les plus fragilisés, a-t-il une chance ? Dans son livre C’est du propre !, Cristina Nizzoli raconte l’action syndicale auprès des travailleurs du nettoyage, tout « en bas de l’échelle », en Italie et en France.
Le rapport de la Cour des comptes relève nombre de dysfonctionnements dans l’utilisation de l’argent public. À cette lecture se dessine un nouveau rapport de force dans le pays: l'impunité pour les dirigeants publics, une immense rigueur réclamée aux autres.
C’est l’hécatombe dans le monde du médicament. Plus de 600 licenciements chez Servier, 600 emplois supprimés chez Sanofi sur les trois prochaines années, et des effectifs réduits à bas bruit chez Novartis. Premiers visés, les visiteurs médicaux.
Il n'y a pas que les taxis dans la vie ! À des degrés divers, des centaines de milliers d'actifs participent à une forme d'économie ubérisée. Certains le vivent comme une opportunité professionnelle, d'autres comme un véritable asservissement. Cinq portraits pour illustrer les ambiguïtés de l'économie collaborative, les dessous de l'ubérisation, la secousse que subit le salariat.
Quoi de commun entre Uber, Airbnb ou Blablacar ? Ces trois plateformes sont les fleurons de l'« économie du partage », la nouvelle tarte à la crème d'un monde économique qui se vit comme « ubérisé » à grande vitesse. Mais derrière les mots, quelle réalité ?
Le chômage a encore augmenté entre novembre et décembre 2015, avec plus de 15 800 nouveaux demandeurs d'emploi en un mois. Il a surtout continué de grimper tout l'an dernier.
À première vue, les 61 principes issus de la commission Badinter semblent plutôt rassurants : réaffirmation du CDI, de la non-discrimination, du droit à la santé et à la sécurité au travail... Ils reprennent en réalité une bonne partie de ce qui existe déjà dans le code du travail. L’inquiétude porte sur leur déclinaison et sur tout ce que ces principes ne disent pas.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.