Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Comme sous Hollande, la présidence Macron aligne sa politique moyen-orientale sur les intérêts de Riyad. Un choix immoral – les ventes d’armes utilisées dans la sale guerre du Yémen – et irresponsable – il accentue une dépendance énergétique et géopolitique désastreuse.
Après cinq mois de crise, les positions semblent figées, entre un pouvoir qui ne veut rien céder malgré les condamnations de l’ONU et de ses voisins, et une opposition qui continue de se battre malgré la répression et l’exil.
Après avoir retiré le statut de Jérusalem de la table des négociations, l’administration Trump s’attaque désormais aux réfugiés palestiniens pour affaiblir leur revendication au retour. Le report perpétuel du plan Kushner ne signifie pas que les États-Unis temporisent. Bien au contraire.
Depuis plusieurs semaines, Bachar al-Assad et ses alliés russes et iraniens ont promis de reconquérir la dernière enclave d’opposition. Mais en raison du grand nombre de réfugiés, de miliciens islamistes et de l’absence d’issue, un massacre est à craindre.
Depuis les « printemps arabes » de 2011, de nombreuses études scientifiques ont pointé le changement climatique comme l’une des origines des révoltes. Un consensus est aujourd’hui bien établi : le réchauffement et la baisse des précipitations contribuent à l’instabilité de la région.
Au-delà des guerres et de la complexité géopolitique, les pays du Moyen-Orient sont frappés de plein fouet par les changements climatiques. Les températures en particulier ne cessent de grimper. Le Koweït détient depuis 2016 le record mondial de chaleur avec 54 °C, mais cela pourrait bientôt ne plus représenter une anomalie.
La Knesset a beau débattre, les Druzes manifester, les intellectuels critiquer et les Arabes-Israéliens porter plainte, le gouvernement de Benjamin Netanyahou continue de défendre une loi fondamentale que la plupart des observateurs jugent raciste et discriminatoire.
Les sénateurs argentins se sont prononcés, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 août, contre la loi dépénalisant l’avortement en toutes circonstances, approuvée en juin par les députés.
Après la tentative d'attentat contre le vénézuélien Nicolás Maduro et avec l'arrivée au pouvoir du nouveau chef d'État colombien, le très droitier Ivan Duque, les deux pays s'affrontent rhétoriquement au risque de déstabiliser plus encore la région.
La marine israélienne a de nouveau intercepté hors de ses eaux territoriales un bateau chargé d'aide médicale qui cherchait à contourner l'embargo de la bande de Gaza. Une Française était à bord : elle entend porter plainte en Israël pour « kidnapping ».
Une ancienne gloire du cricket va diriger un Pakistan dysfonctionnel. Il représente un nouveau départ, n’étant pas issu des deux partis traditionnels et familiaux, mais beaucoup le soupçonnent de n’être qu’une façade civile pour l’armée.
Même si Israël et le Hamas n'ont aucun intérêt à un nouvel embrasement, la catastrophe humanitaire à Gaza, l'irritation des Israéliens face à la campagne des cerfs-volants enflammés et l'immobilisme de l'Autorité palestinienne poussent vers un conflit.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.