Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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En rétablissant des sanctions sévères contre Téhéran, l’administration américaine espère dresser les Iraniens contre leurs gouvernants et limiter leurs ambitions régionales. Peu d’experts croient à ce scénario, d’autant que les Européens ne s’y sont pas associés.
L’élection au Brésil de Bolsonaro succède à celles de Trump, de Duterte, de Salvini, d’Orbán, de Poutine ou d’Erdogan. Ces accessions au pouvoir sont le signe inquiétant de l’affaiblissement des démocraties en raison de leurs dérives internes et de leurs politiques favorisant les inégalités.
Le journaliste saoudien a été assassiné par ceux qui craignaient les critiques, pourtant mesurées, d’un homme qui restait patriote et pieux, mais qui souhaitait un avenir différent pour l’Arabie saoudite.
Le prince héritier Mohammed ben Salmane et le Royaume qu’il dirige de facto bénéficient depuis longtemps de la mansuétude des démocraties occidentales. Mais après le meurtre de Jamal Khashoggi, il est impossible d’ignorer la nature profonde du régime.
Après deux semaines de mensonges sur le sort du journaliste « disparu » à Istanbul, Riyad s’apprête à admettre une bavure. Ce qui soulagera les businessmen et les alliés de l’Arabie saoudite, États-Unis et France en tête, qui renâclent à critiquer la dictature saoudienne.
Le meurtre probable d’un journaliste par l’Arabie saoudite dans l’enceinte de son consulat d’Istanbul devrait susciter l’opprobre international sur le royaume et son prince héritier Mohammed ben Salmane. À la place, c'est le silence radio des chancelleries occidentales.
L’accession de Trump à la Maison Blanche a libéré les pulsions autoritaires et liberticides dans le monde. Poutine, Ben Salmane, Erdogan ou Xi Jinping se sentent désormais libres de tuer, kidnapper ou réduire au silence leurs opposants.
Jamal Khashoggi, un journaliste critique du régime de Riyad porté disparu, a été assassiné à l’ambassade d’Arabie saoudite d’Istanbul, selon la police turque. Riyad dément. Une enquête judiciaire a été ouverte à Istanbul.
Dans un scénario qui semble tiré d’un James Bond, Jamal Khashoggi, un journaliste critique du régime de Riyad, s’est rendu au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. Quarante-huit heures plus tard, il n’est toujours pas réapparu.
L’emprisonnement de l’avocat de 33 ans s’est fait sans charge ni inculpation : il relevait de la « détention administrative », un régime critiqué par les organisations de défense des droits humains. Pour les défenseurs d’Hamouri, Israël cherche l’intimidation des militants palestiniens.
Plusieurs ONG ont récemment alerté sur le risque de famine au Yémen. Même si cet alarmisme est contesté, les quatre années de guerre ont réduit le pays presque à néant. Depuis le mois de juin 2018, le nombre de victimes civiles dans le conflit a drastiquement progressé.
Les discussions entre le Fatah et le Hamas sur la gestion de la bande de Gaza sont au point mort, laissant le champ libre aux Israéliens et au passage en force des Américains avec le « plan Kushner ».
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.