Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Après bientôt trois mois de protestations et plus de trois cents manifestants tués par les forces de l’ordre et des paramilitaires, une grève générale a été déclarée au Nicaragua afin de faire plier le sandiniste Daniel Ortega et son régime népotique.
Outre la guerre au Yémen, la grande décision de politique étrangère du prince héritier saoudien ben Salmane concernait l’isolement du Qatar. Il est désormais acquis qu’il s’agit d’une erreur stratégique grossière, alors que l'émir du Qatar était reçu vendredi 6 juillet à l'Élysée.
Alors que les forces de Bachar al-Assad appuyées par l’aviation russe avancent dans l’une des dernières zones rebelles autour de Deraa, 300 000 civils fuient les combats mais sont bloqués à la frontière jordanienne, dans une région hautement combustible.
Un rapport de plusieurs ONG dénonce les exportations d'armes vers le régime d’Abdel Fattah al-Sissi. En sept ans, les livraisons ont été multipliées par 33 alors que la répression envers l'opposition s'est intensifiée.
Élu très largement à la tête du pays, Andrés Manuel López-Obrador est porteur d’un vrai projet progressiste pour un pays habitué au centrisme néolibéral. Il n’est pas pour autant le « gauchiste » ou le « populiste » que ses détracteurs dénoncent.
Emmanuel Macron est très fier d’avoir obtenu de l’Arabie saoudite la tenue d’une réunion à Paris pour faciliter l’accès humanitaire au Yémen. Pourtant, la France continue d’être impliquée indirectement dans le conflit.
Candidat pour la troisième fois, Andrés Manuel López Obrador est bien parti pour devenir le nouveau président mexicain le 1er juillet. Même s’il a adopté des positions plus centristes qu’auparavant, il entend néanmoins changer la façon de gouverner le pays.
Derrière les manifestations de ces derniers jours contre un plan de réformes fiscales et économiques se cache un risque plus profond pour le royaume hachémite : celui d’être abandonné par ses puissants parrains, qui permettent au pays de rester à flot.
Selon un rapport d’Amnesty International, les bombardements de la coalition emmenée par les États-Unis visant à défaire l’État islamique étaient insuffisamment ciblés. Ils ont provoqué d’énormes destructions humaines et matérielles.
Le président de la République, qui a été incapable d’infléchir les décisions de Trump, risque fort de ne pas être plus écouté par Benjamin Netanyahou sur le dossier palestinien. Était-il, dans ces conditions, indispensable de le recevoir mardi à Paris pour une inauguration en grande pompe ?
Alors que le royaume saoudien s’apprête à laisser les femmes conduire, il vient d’emprisonner une dizaine de défenseurs des droits humains et des femmes en particulier. Les députés européens ont voté une résolution pour dénoncer cette répression.
Le guide suprême iranien a posé sept demandes en réponse aux douze conditions du secrétaire d’État américain relatives au nucléaire iranien. Chacun campe sur ses positions pendant que les Européens essaient d’éviter les sanctions.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.