Guerres, révolutions, migrations: au Moyen-Orient, le climat aggrave les tensions
Depuis les « printemps arabes » de 2011, de nombreuses études scientifiques ont pointé le changement climatique comme l’une des origines des révoltes. Un consensus est aujourd’hui bien établi : le réchauffement et la baisse des précipitations contribuent à l’instabilité de la région.
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LeLe printemps est synonyme de floraison, et donc de renouvellement. Et tant pis si les « révolutions arabes » de 2011 ont démarré en décembre (Tunisie), en janvier (Égypte, Syrie, Yémen) ou en février (Libye, Bahreïn), elles ont été rapidement labellisées et unifiées sous l’appellation de « printemps arabe ». Une qualification bien mal nommée puisque, à l’exception de la Tunisie, les bourgeons espérés n’ont guère éclos et ont parfois donné lieu à de spectaculaires retours en arrière, voire à des guerres sanglantes. Le printemps arabe a donc produit peu de belles fleurs.