L’entrée des Verts autrichiens au gouvernement fédéral pour la première fois de leur histoire, début janvier, au côté des conservateurs, est due en grande partie à Werner Kogler.
Le bal annuel de l’Académie de Vienne, dont l’édition 2020 se tient vendredi soir, rassemble de nombreux représentants de l’extrême droite autrichienne et des membres des « Burschenschaften » : des corporations régulièrement accusées d’antisémitisme ou de liens avec les mouvements néonazis, qui ont une influence grandissante au sein du FPÖ, le parti d’extrême droite.
À Vienne, se loger coûte bien moins cher que dans d’autres capitales européennes. Cette situation s’explique par la présence de nombreux logements sociaux, un héritage de la politique menée entre 1919 et 1934 durant la période de « Vienne la Rouge ».
Trois mois après les législatives anticipées du 29 septembre marquées par la percée des Verts – de retour sur les bancs de l’Assemblée après un résultat désastreux en 2017 –, la formation écologiste a conclu une alliance inédite de gouvernement avec le parti conservateur ÖVP du premier ministre Sebastian Kurz.
En Autriche, la compagnie nationale ÖBB est leader dans l’offre de trains de nuit à travers l’Europe. Le résultat d’un pari gagnant pour l’entreprise, qui a misé sur ces trains quand la plupart des pays les délaissaient. Ce marché est amené à se développer avec la prise de conscience écologique.
Les Autrichiens sont appelés aux urnes dimanche pour des élections législatives anticipées. Une conséquence du scandale de corruption de l’Ibizagate qui a provoqué la chute de l’alliance entre conservateurs et extrême droite. Grand favori, l’ex-chancelier fait campagne sans se prononcer sur un éventuel partenaire de coalition.
Les Autrichiens sont appelés aux urnes le 29 septembre pour des législatives anticipées, conséquence de la chute de la coalition entre droite et extrême droite sur une affaire de corruption. Une chance pour les Verts qui avaient quitté le Parlement après un résultat désastreux aux législatives de 2017. Ce nouveau scrutin pourrait marquer leur retour sur les bancs de l’Assemblée.
Le Parlement autrichien a voté l’interdiction totale du glyphosate dans le pays. Une mesure adoptée avec les voix des sociaux-démocrates et de l’extrême droite, qui pourrait peser dans la campagne pour les législatives à l’automne.
Le conservateur Sebastian Kurz espère sortir renforcé de la crise politique provoquée à Vienne par la révélation de l’enregistrement mettant en cause l’extrême droite. Mais l’opposition accuse le chancelier de se dédouaner de ses responsabilités, lui qui dirige le pays en coalition depuis 18 mois avec le FPÖ. Kurz fera face à une motion de censure lundi, au lendemain des européennes.
Depuis 2017, le FPÖ, parti d’extrême droite allié au Rassemblement national de Marine Le Pen, gouverne aux côtés des conservateurs à Vienne. Aux élections européennes, le parti fondé par d'anciens nazis redoute qu'une partie de son électorat ne lui préfère la formation conservatrice de Sebastian Kurz.
Le parti d’extrême droite autrichien, le FPÖ, engagé dans une coalition gouvernementale avec les conservateurs, est dans la tourmente. En cause : ses liens avec le mouvement identitaire autrichien, l’IBÖ, visé par plusieurs enquêtes notamment pour « soupçon de participation à une organisation terroriste », après les attentats en Nouvelle-Zélande.
En Autriche, le ministère de l’intérieur, aux mains du FPÖ, le parti d’extrême droite, veut créer une agence fédérale responsable de la prise en charge des demandeurs d’asile et mettre ainsi fin aux contrats des ONG auxquelles, jusqu’à présent, était confiée cette mission. Une annonce qui s’inscrit dans un contexte de tensions entre les associations et le gouvernement.