Depuis le 1er septembre, les Autrichiens peuvent travailler 12 heures par jour et 60 heures par semaine. La conséquence d’une loi allongeant la durée maximale du travail, adoptée par le gouvernement de coalition entre conservateurs de l’ÖVP et extrême droite du FPÖ. Les mécontents sont nombreux, y compris au sein de l’électorat du FPÖ.
Le Parlement autrichien a adopté une loi qui, à partir du 1er janvier 2019, indexera les allocations familiales en fonction du pays de résidence des enfants des travailleurs étrangers. Une mesure inédite en Europe.
Alors que l’Autriche, dirigée par une coalition de la droite et de l’extrême droite, occupe la présidence tournante de l’UE depuis le 1er juillet, la ville de Vienne, gérée par les sociaux-démocrates alliés aux Verts, tente de proposer un contre-modèle à la politique menée par le gouvernement. Mais le vote antimigrants connaît aussi une poussée dans certains quartiers viennois.
Autour de la table du conseil européen qui s’ouvre jeudi à Bruxelles, le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz sera l’un des personnages clés, défenseur d’un énième durcissement de la politique migratoire de l’UE. Alors que son pays s’apprête à présider l’Union au 1er juillet, décryptage des premières mesures prises par ce gouvernement droite-extrême droite depuis six mois.
Accusé de vouloir prendre le contrôle des renseignements intérieurs, le ministre de l’intérieur, personnalité centrale du FPÖ et l’un des hommes forts du nouveau pouvoir, se trouve au cœur d’un scandale politique.