Éric Vuillard : « La narration politique, c’est de la mauvaise littérature »
Dans son dernier récit, « Une sortie honorable », l’écrivain aborde la guerre d’Indochine, largement reléguée dans la mémoire nationale, et le cadre politique et financier qui l’a soutenue. Entretien sur la politique, l’histoire et la littérature.
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AvecAvecUne sortie honorable, Éric Vuillard, prix Goncourt en 2017 pour L’Ordre du jour,continue de composer une œuvre située entre histoire, littérature et politique. Après La Guerre des pauvres (2019), récit consacré à la révolte paysanne menée par Thomas Müntzer dans le sud de l’Allemagne au début du XVIe siècle, 14 juillet (2016) sur la prise de la Bastille, Tristesse de la terre (2014), qui porte sur la disparition des Indiens d’Amérique, ou encore Congo (2012) sur la colonisation, l’écrivain plante son récit en Indochine, pour évoquer la longue guerre que la France y mena à peine la Seconde Guerre mondiale terminée.