Certaines gauches en France sont régulièrement accusées de complaisance envers l’antisémitisme. Insulte infamante venant d’adversaires politiques et d’institutions juives droitisées, ou constat que ces gauches sont parfois mal équipées, voire peu motivées pour prendre en charge l’hostilité contemporaine envers les juifs ?
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En 1990, la manifestation organisée à Paris après la profanation de tombes juives dans le cimetière de Carpentras rassemble plus d’un million de personnes. Vingt-deux ans plus tard, celle qui se tient après le meurtre d’enfants juifs par Mohammed Merah réunit quelques centaines de manifestants. Plus récente, la polémique sur la publication, par les éditions Gallimard, de certains écrits antisémites de Céline ou encore la controverse autour de l’inscription de Charles Maurras sur la liste des commémorations nationales ont montré que, pour certains, l’antisémitisme français appartenait au passé, tandis que pour d’autres, il restait vif et présent.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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