Jean-François Laé retrace dans Une fille en correction – Lettres à son assistante sociale (1952-1965) l’histoire d’une maternité hors mariage dans les années 1950, dans un contexte de pauvreté et d’enfermement. Dans un récit qui suit au plus près les ruptures dans la vie de Micheline Bonnin, le sociologue parle d’existences vulnérables et de résistance face au pouvoir qui s’immisce partout.
Gabrielle Napoli (En attendant Nadeau)
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PhilippePhilippe Artières évoque, dans la préface d’Une fille en correction, la « clairière d’intelligibilité » qu’ouvrent les travaux du sociologue Jean-François Laé pour les historiens et les anthropologues. Mais ce ne sont pas les seuls historiens et anthropologues qui trouvent dans la démarche de Jean-François Laé la clarté nécessaire pour travailler et enrichir leurs perspectives, ce sont aussi tous ceux qui, curieux de comprendre des trajectoires, des destinées ancrées dans une réalité sociale, historique, géographique, s’immergeront avec passion dans la lecture d’Une fille en correction.