Écrire, dessiner ou filmer les luttes des autres est un exercice risqué. D’abord parce que la situation à décrire est complexe : il faut expliquer pourquoi et comment une mobilisation se forme, en s’appuyant sur les propos de ses protagonistes. C’est la première épreuve : raconter de la façon la plus plurielle, la plus fractale possible, pour ne pas servir un·e leader, une personnalité charismatique, un discours plus séduisant qu’un autre. Mais il faut aussi rendre compte des faits qui ont précédé cette colère, en les reconstituant par ses propres moyens.
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