La compagnie familiale, déjà visée par une plainte de deux ONG pour atteintes à l’environnement, émet davantage de CO2 que TotalEnergies en brûlant le gaz qui s’échappe de ses champs pétroliers en Afrique et au Moyen-Orient, selon des chiffres inédits.
Le terminal pétrolier de Djeno, géré par TotalEnergies, pollue en toute impunité depuis des décennies l’air de la ville et une zone peuplée d’espèces protégées. Un rapport confidentiel révèle que le groupe sait depuis au moins 2012 qu’il ne respecte pas les normes internationales.
Pour la présidente du Laboratoire mondial des sobriétés, coautrice du Giec, les politiques de sobriété en France placent la charge mentale de la décarbonation sur les individus, alors qu’elle devrait être collective pour être utile.
L’été 2024 a été le plus chaud jamais mesuré dans le monde, la France est impactée par des inondations catastrophiques à répétition, et pourtant l’État continue de gaspiller le CO2, alors que les mesures d’économie sont connues, et qu’elles aideraient les ménages les plus vulnérables.
Dans « Le Déluge », l’écrivain états-unien Stephen Markley imagine le récit captivant de personnages en proie au dérèglement climatique. En cette période de disette politique sur le climat, la fiction littéraire est en train de devenir le refuge de l’alerte.
Les fumées toxiques émises par les champs pétroliers de TotalEnergies et un immense complexe de la compagnie Eni font suffoquer la population du bourg nigérian d’Obagi. Les habitants souffrent de très graves pathologies liées à la pollution.
Le philosophe Pierre Charbonnier publie « Vers l’écologie de guerre ». Il suggère qu’un réalignement prometteur s’esquisse entre la raison géopolitique des États et la raison climatique de l’humanité. Une thèse en forme de défi à la tradition libertaire du mouvement écolo.
Phénomène de librairie au Japon, l’ouvrage de l’économiste Kōhei Saitō « Moins ! La décroissance est une philosophie » vient d’être traduit en français. Une théorie qui s’appuie sur Marx pour défendre un rapport écologique au monde et le décoloniser.
Halfaya, dans le sud de l’Irak, est l’un des champs pétroliers les plus polluants dont la multinationale française est actionnaire. Notre partenaire Al-Mirbad a recueilli en vidéo plusieurs témoignages de riverains qui attribuent leurs maladies au brûlage du gaz.
Une enquête de Mediapart et de ses partenaires révèle l’ampleur de la pollution générée par la multinationale en matière de torchage du gaz en Afrique et au Moyen-Orient et la façon dont le groupe français sous-estime ses responsabilités.
Le pétrole, lorsqu’il remonte à la surface, est accompagné d’un gaz que les compagnies pétrolières brûlent en toute opacité, alors qu’elles pourraient le transformer. Les conséquences sanitaires et environnementales de cette pratique dite du torchage sont catastrophiques.
Dans la vallée de Beynac, un projet de déviation routière datant d’une trentaine d’années, annulé par le Conseil d’État, a été redéposé sous une bannière supposément verdie. Cet aménagement est contesté par les associations locales.
Face à l’augmentation des catastrophes naturelles, le monde de l’assurance craint de ne plus pouvoir assumer à terme. Les cas de résiliation de contrat après des sinistres d’ordre climatique se multiplient, pour les particuliers comme pour les municipalités.
Un rapport rendu public le 19 septembre confirme la prédation de la ressource halieutique dans les eaux territoriales de Guyane par des navires venus des pays du plateau des Guyanes : Brésil, Guyana, Suriname et Venezuela. Sur les côtes comme en haute mer.
Une enquête de l’émission « Vert de rage » et de l’ONG suisse Public Eye révèle que des substances toxiques interdites en France continuent de sortir des usines normandes des géants phytosanitaires BASF et Syngenta.
À 30 kilomètres au sud de Rouen, la multinationale exploite le sable de manière intensive depuis près de 30 ans. Une entreprise si lucrative tant pour le géant du béton que pour les collectivités que les voix des riverains restent inaudibles.