Alors que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée, les extrêmes droites mondiales s’agrègent autour de l’anti-écologisme et de la défense des énergies fossiles. Face à ce péril, l’heure est au sursaut antifasciste pour l’écologie politique.
Le tribunal administratif de Toulouse a fait savoir lundi 9 décembre qu’il allait rouvrir l’instruction du dossier de l’A69. Cette décision inédite se fonde sur une note en délibéré remise au juge par les préfectures du Tarn et de la Haute-Garonne. Et elle intervient après quinze jours d’intense lobbying des pro-autoroute.
Dans une note interne, obtenue par Mediapart, le Parti populaire européen, principal groupe au Parlement de Strasbourg, souhaite réviser une série de législations climatiques et environnementales. Des ONG et députés craignent une mise au rebut du Pacte vert européen.
Des analyses effectuées entre 2016 et 2024 révèlent la présence de tritium, un élément radioactif rejeté par les installations nucléaires, dans les eaux potables de plus de 2 300 communes françaises. Votre eau est-elle concernée ? Recherchez votre commune et consultez les résultats.
L’eau potable de près de 10 millions de Français est touchée par une pollution radioactive en provenance des centrales nucléaires. Si la présence de tritium est considérée sans risque par les autorités, son impact est sous-évalué selon des scientifiques. Mediapart publie une carte inédite et des analyses d’urine.
Reportages, séries, dossiers, émissions spéciales, enquêtes au long cours ou révélations… Notre regard sur l’année 2024, ses nœuds internationaux comme ses crises françaises.
Depuis le scandale sanitaire qui a suivi l’incendie de Notre-Dame, la ville de Paris contrôle la pollution au plomb en milieu scolaire. Mais sans toujours prendre les mesures nécessaires face à des résultats parfois alarmants. Plusieurs cas de saturnisme posent question.
L’économiste Alain Coulombel, membre de la direction des Écologistes, auteur d’un « Petit Traité de la démesure », est un des seuls responsables politiques à plaider sans ambiguïté pour la décroissance. Et à vouloir lui donner un débouché politique concret.
Dans le Loir-et-Cher, les producteurs bios s’inquiètent de leur disparition progressive des rayons de supermarchés généralistes. Ils se sont mobilisés samedi devant le Leclerc de Blois, où le directeur a détaillé ses contraintes et s’est défendu de tout « déréférencement ».
Notre vie, comme le climat, dépend de la santé des océans. Prévoir ce qu’ils deviendront dans un futur plus ou moins proche revêt un intérêt majeur. Pour le connaître, les scientifiques misent sur la modélisation, une véritable boule de cristal.
Des quantités phénoménales de TFA, un « polluant éternel » très mobile, de la famille des PFAS, ont été mesurées dans les effluents d’une usine de BASF, à Saint-Aubin-lès-Elbeuf, au sud de Rouen. Des « traces » de cette substance ont été retrouvées dans le captage d’eau potable à proximité.
« Maintenant, ce sont eux les opposants ! », estime une militante écologiste. Le tribunal administratif de Toulouse a examiné lundi les recours demandant la fin du chantier. La rapporteuse publique a contesté la « raison impérative d’intérêt public majeur » ayant permis de démarrer les travaux.
Au terme d’un processus chaotique, le 29e sommet international sur le climat a débouché sur un accord promettant de verser 300 milliards de dollars par an au Sud global pour l’aider à affronter la surchauffe planétaire. Un montant bien en deçà de l’urgence climatique, au grand dam des pays les plus vulnérables.
Une commune peut-elle s’opposer au remplacement de son parc éolien par des machines plus grandes et plus efficaces ? C’est le combat dans lequel s’est engagée la mairie de Coren, redoutant que l’installation des mastodontes menace sa ressource en eau.
Faut-il voir dans la reprise de la colère dans le monde agricole une répétition de ce qui s’est passé début 2024 ? Pas tout à fait, répond le sociologue François Purseigle dans un entretien à Mediapart.
En clôture du congrès de l’Association des maires de France, où le premier ministre était attendu par un auditoire échaudé par les coupes budgétaires qui frappent les communes, celui-ci a offert en cadeau le détricotage de la loi sur le « zéro artificialisation nette ».