Mediapart a identifié plus d’une centaine de représentants d’industriels accrédités pour suivre des pourparlers en cours à Genève afin d’établir un accord mondial contre le fléau du plastique. Ces lobbyistes défendent notamment les intérêts privés de multinationales françaises comme TotalEnergies, Veolia ou Danone.
Mediapart avait révélé en juin la présence, dans une usine du groupe chimique BASF située dans le Rhône, d’un insecticide interdit, le Fastac. D’après une inspection menée sur place, plusieurs tonnes de ce produit se trouvent sur le site.
Les professionnels du secteur horticole manipulent tous les jours des fleurs traitées avec des pesticides. L’Anses a annoncé lancer une étude pour compléter les connaissances lacunaires du sujet. Au marché aux fleurs de Hyères, les nouvelles normes créent de l’inquiétude, alors que la concurrence internationale semble incontrôlée.
Le chercheur Matthias Rillig étudie depuis une dizaine d’années les impacts écologiques de la pollution plastique. D’après ses travaux, en se dégradant avec le temps, les millions de tonnes de plastique présents dans l’environnement sont en train de libérer de plus en plus de particules néfastes pour le vivant.
À Genève, plus de 170 pays se réunissent une ultime fois du 5 au 14 août pour parvenir à un accord mondial contre la pollution plastique. Mais les États pétroliers et les industriels du secteur refusent toute limitation de la production de plastique, au grand dam des scientifiques.
Dans un marché ultra-mondialisé, 85 % des fleurs coupées vendues en France sont importées. Face à ce constat, des producteurs et des collectifs français tentent de proposer une voie plus responsable : celle d’une fleur plus traçable, parfois bio.
L’ancien directeur du laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) publie un livre foisonnant et émouvant sur trente ans d’enquête à pister la radioactivité.
Dans une enquête fouillée, l’historien explique pourquoi la reconnaissance des maladies causées par la pollution atmosphérique a été si lente. Les mêmes mécanismes de fabrique de l’ignorance jouent à plein pour les pesticides, chez les défenseurs de la loi Duplomb.
À Grasse, le « Jasminum grandiflorum » est célébré et transformé en icône patrimoniale du luxe alors que les champs azuréens se vident. Au milieu des années 2000, elle est relancée localement par une poignée de producteurs qui recrée une filière basée sur l’image.
Des scientifiques demandent la censure de la loi Duplomb au nom des savoirs. Les trois saisines du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer la semaine prochaine, estiment qu’elle ne respecte pas le droit de l’environnement. Celui-ci a cependant rarement orienté les décisions du Palais-Royal.
Dans son délibéré rendu le 31 juillet, le tribunal de Vienne (Isère) rejette les demandes des parents de Théo Grataloup, né avec de lourds handicaps, adressées au fabricant du glyphosate. La famille n’exclut pas de faire appel.
Sur la Côte d’Azur, alors que la floraison hivernale du mimosa attire de plus en plus de visiteurs, certaines espèces toxiques se sont échappées des jardins et ont profité des incendies dans la région pour envahir les massifs. La gestion de ces plantes provoque des dissensions entre les professionnels du tourisme et ceux de la conservation du littoral.
Chaque année, l’ONG nord-américaine Stand.earth mesure l’utilisation des énergies fossiles par les plus grandes marques de mode du monde. L’entreprise chinoise, invariablement, arrive à la dernière place du classement.
L’Europe s’est engagée à acheter pour 750 milliards de dollars de « produits énergétiques » aux États-Unis dans le cadre des négociations sur les droits de douane. Mais cette promesse est irréaliste et dévoile à quel point Bruxelles fait fi de l’urgence climatique.
Insectes ravageurs, sécheresses plus longues, les conséquences du changement climatique menacent la pérennité des champs de lavandin du plateau de Valensole dont la floraison mauve est mondialement connue.
Le directeur des affaires publiques du syndicat agricole, Xavier Jamet, vient d’être nommé directeur de cabinet de la porte-parole du gouvernement. Ce choix indigne le collectif Cancer colère, pour qui c’est « une atteinte à la démocratie ».