Un document interne au groupe rassemble des éléments de langage pour répondre aux critiques. Ce prêt-à-penser sur l’expansion pétrolière de la firme, ses superprofits ou son controversé projet en Ouganda, élude les faits les plus préjudiciables pour la firme.
L’ONG Bloom dévoile dans un rapport inédit comment la multinationale déploie des énergies renouvelables en marge de ses nouveaux projets fossiles, pour communiquer sur le fait qu’elle produit du pétrole et du gaz « propres ».
Le ministre de la transition écologique a lancé mardi une consultation publique pour définir la stratégie d’adaptation de la France face à un climat qui pourrait atteindre + 4 °C. Cette annonce suit la présentation lundi par Élisabeth Borne de mesures peu concrètes pour doubler la réduction des émissions d’ici à 2030.
En plaidant pour une « pause réglementaire », Emmanuel Macron s’est invité dans un débat vif au sein de la droite à Bruxelles, à l’approche des européennes : faut-il amender le « pacte vert » porté par la Commission européenne depuis 2019 ? La droite redoute de s’aliéner le vote du monde agricole, séduit par l’extrême droite.
À 24 ans, c’est l’une des figures les plus connues du mouvement climat en France. Dans notre émission « À l’air libre », Camille Étienne nous invite à nous soulever et à désobéir en masse pour éviter le désastre climatique.
Lundi 22 mai, Jade Lindgaard était l’invitée de « Abonnez-vous ». Journaliste du pôle écologie de Mediapart, elle couvre les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l’écologie urbaine et également le nucléaire.
Les préoccupations écologiques dans le domaine du spectacle vivant donnent lieu à de multiples concertations au sein d’une structure dédiée : Arviva. Mais le Syndeac, principal syndicat professionnel concerné, ne joue guère le jeu et fait cavalier seul.
Les ONG écologistes n’échappent pas, à l’instar de toute la société civile, à la violence de l’État russe. Vendredi 19 mai, Greenpeace a été déclarée « indésirable » dans le pays. Sous couvert de soutenir l’économie en ce temps de guerre, les autorités bâillonnent les structures garde-fou et assouplissent la législation environnementale.
Tamara Ben-Ari est cofondatrice de Labos 1point5, un collectif attaché à mesurer l’empreinte carbone de la recherche, et à explorer les moyens de la diminuer. Une façon de questionner le « productivisme scientifique », au profit d’une approche plus « précautionneuse ».
Alors que des feux de forêts et de broussailles frappent durement la province, première productrice de pétrole du pays, les conservateurs au pouvoir refusent de prendre leurs distances avec les hydrocarbures. Et lui préfèrent des solutions technologiques pour capter le CO2.
Jusqu’à l’an dernier, les grands barrages sur la Durance et le Verdon ont permis d’amortir les effets des sécheresses en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Face au changement climatique, la région veut étendre massivement l’irrigation. Un projet qui va exacerber les tensions, selon plusieurs scientifiques et écologistes.
Dans ce département aux riches terres agricoles, un conflit sur l’eau s’est noué autour du lac de Caussade, construit illégalement par la chambre d’agriculture. Ses dirigeants perçoivent les écologistes comme des ennemis. Et ils nient très largement la réalité du dérèglement climatique.
Cette société publique-privée, très discrète, est au cœur du développement contesté des mégabassines en France. La dernière trouvaille d’une structure dont le modèle d’un autre temps reste tourné vers l’irrigation, quitte à aller droit dans le mur.
Les parlementaires ont massivement voté mardi 16 mai la loi de relance du nucléaire, à l’issue d’une séance agitée. Le gouvernement reporte la fusion très critiquée des instances chargées de la sûreté des centrales. La gauche s’est divisée.
Dans les Landes, des sylviculteurs sont déjà en train de replanter des monocultures de pins maritimes. Pourtant, les appels à repenser cette pratique se multiplient face à l’augmentation du risque de feux de forêts en France.
Pour la première fois, une étude scientifique livre une estimation chiffrée de l’impact de ces expérimentations à visée militaire sur la santé des habitants : les essais nucléaires pourraient être responsables de 2,3 % des cas de cancers de la thyroïde en Polynésie française.