Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
On dit de lui que c’est le premier en Languedoc à avoir compris ce qui se passait sur les sols usés par la monoculture de vignes. Depuis bientôt 30 ans, Didier Barral expérimente des techniques iconoclastes sur ses terres. À rebours des pratiques dominantes du monde viticole.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Alors que Gazprom a réduit au minimum ses livraisons de gaz à l’Europe, les pays membres ont adopté un plan pour réduire leur consommation de 15 %. Mais les contours de l’accord sont si flous que l’objectif risque de ne pas être atteint, laissant le continent aux prises avec une crise sans précédent.
Alors que chacun à Washington pensait le plan climat enterré, un accord avec le sénateur Manchin a été trouvé, ouvrant la voie à un plan de 369 milliards de dollars financé par un durcissement de la politique fiscale. Mais les ambitions sociales de la présidence sont abandonnées.
La sécheresse record de cet été 2022 impose de repenser les techniques agricoles. Certains s’y essayent déjà, comme Dorian Pastre, un jeune Tarnais adepte du « maraîchage sur sol vivant ». Une méthode sans labour et sans chimie, qui a le vent en poupe.
Un décret prévoyait d’interdire l’appellation « steak de soja » à partir du 1er octobre. Mais le Conseil d’État a validé mercredi la requête de suspension déposée par l’organisation qui défend les industriels de la filière des protéines végétales.
Le 4 juillet, Christophe Béchu a été nommé ministre de la transition écologique. Depuis 2014, le n° 2 d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, était le maire d’Angers et le président de sa métropole. Mediapart a enquêté sur le bilan écologique de Christophe Béchu, l’élu.
Le gouvernement néerlandais a décidé de réduire le nombre d’animaux d’élevage, une première. Le pays, deuxième exportateur mondial de produits agricoles, pourrait ainsi envoyer un signal fort en Europe. Mais les tenants de l’agriculture intensive ne l’entendent pas de cette oreille.
L’un des plus grands élevages porcins de France, Avel Vor, a franchi une étape décisive vers la régularisation. Mais après sept ans de péripéties judiciaires, l’ONG Splann révèle que les conclusions de l’enquête publique censées guider le choix des autorités sont largement biaisées.
Des étincelles dues à un frein défectueux sur un train de fret sont à l’origine de l’incendie qui a détruit un tiers du massif situé au sud d’Avignon, un phénomène observé localement depuis des décennies. Associations et syndicat forestier dénoncent l’absence d’aménagements pare-feu.
D’ici à juin 2023, les interdictions de résider dans les villages les plus proches de la centrale accidentée doivent être levées, et la population est progressivement incitée à revenir y vivre. Malgré les inquiétudes et les craintes qui persistent.
Cette île guadeloupéenne à l’économie rurale tente de maintenir une activité ancestrale, tirée de la période esclavagiste : sa production de sucre de canne, peu rentable et concurrencée par la betterave depuis des années. Premier volet de notre série.
À contresens de l’urgence climatique, le texte adopté ce matin par l’Assemblée nationale prévoit la relance d’une centrale à charbon et l’installation au Havre d’un terminal pour importer du gaz de schiste. L’État vient en prime de signer, sous l’égide de Total, un accord avec les Émirats arabes unis pour se fournir en diesel.
Les transports représentent 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France : deux tiers pour les personnes, un tiers pour les marchandises. Pour réduire cette pollution, miser sur la technologie ne suffit plus, explique le chercheur Aurélien Bigo. Il faut que nos habitudes changent radicalement.
Les incendies dans la forêt landaise ont provoqué un spectaculaire pic de pollution aux particules à Bordeaux dans la nuit du 19 au 20 juillet. Les polluants ont voyagé jusqu’à Paris, où ils se sont ajoutés à une concentration très importante d’une autre substance toxique : l’ozone.