En juillet, l’Ademe a accordé 5 millions d’euros au pétrolier pour un projet de récupération de chaleur de la plus grande raffinerie du pays, près du Havre. Édouard Philippe, maire de la ville normande et proche du président d’alors de l’agence, a appuyé le dossier auprès de l’organisme public.
Quinze retenues d’eau à usage agricole du Poitou-Charentes ont été annulées mardi par la justice en raison de leur surdimensionnement et de leur inadaptation au dérèglement climatique. Pour les associations requérantes, c’est une victoire contre un modèle agricole destructeur.
L’Union européenne pourrait prochainement renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate, l’herbicide le plus utilisé dans le monde. « À l’air libre » fait le point sur sa dangerosité avec Xavier Coumoul, toxicologue à l’université Paris-Cité.
Désigné commissaire au climat par l’exécutif européen, le conservateur néerlandais Wopke Hoekstra a tenté lundi 2 octobre de vendre sa nomination auprès des eurodéputés. Cet ancien salarié de Shell et de McKinsey a déclaré être « l’ange gardien des classes moyennes » et a esquivé les questions sur d’éventuels conflits d’intérêts.
C’est l’argument massue du ministère de l’agriculture comme de la FNSEA : le glyphosate serait nécessaire pour éviter le labour. Pourtant, de plus en plus d’exploitations se passent à la fois du labour et des herbicides. Une méthode de culture en attente de soutien public.
Lundi 2 octobre, Jade Lindgaard était l’invitée de « Abonnez-vous ». Journaliste du pôle écologie de Mediapart, elle couvre les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l’écologie urbaine et le nucléaire.
La planification écologique annoncée à grand bruit le 25 septembre par Emmanuel Macron est éloignée de la véritable ambition planificatrice dont le pays aurait besoin. Tant par le manque de contrôle et de pilotage que par l’absence de vision démocratique.
Alors qu’Europe Écologie-Les Verts (EELV) s’apprête à se refonder, des militants extérieurs tentent de faire évoluer le parti sur son rejet du nucléaire civil. Un basculement qui perturbe les cadres historiques et témoigne d’un nouveau rapport de force sur le sujet.
D’après des informations diffusées mercredi par Générations futures, Bayer Monsanto aurait dissimulé une étude qui met en évidence les effets toxiques du glyphosate sur le développement neuronal. Avec d’autres ONG, elle a transmis ces informations au parquet de Vienne, en Autriche.
À la télévision, le président a affirmé « adorer la bagnole ». Une déclaration d’amour qui va à l’encontre de la planification écologique, la voiture étant l’une des premières sources de gaz à effet de serre en France. Elle implique par ailleurs un réseau d’infrastructures climaticides et un imaginaire mortifère.
L’association Alsace Nature avait négocié avec le ministère de la transition écologique la réalisation d’une expertise sur la faisabilité d’une extraction des déchets de la mine. Mais l’État a refusé les géologues proposés par l’association.
Pour réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, le chef de l’État a annoncé, entre autres, la production de 1 million de voitures électriques et de 1 million de pompes à chaleur. Des mesures en vrac certes concrètes, mais en deçà des ambitions de sobriété et de bifurcation écologique nécessaires face à l’urgence climatique.
Un mois après le début du rejet dans l’océan Pacifique des eaux de la centrale de Fukushima, pêcheurs et population, qui subissent les conséquences directes de l’accident nucléaire depuis plus de douze ans, digèrent mal cette décision prise par le gouvernement, sans leur consentement.
Le groupe Séché est entré au capital de Stocamine au printemps 2002. Pendant l’été qui a suivi, Séché a apporté 400 tonnes de déchets interdits dans les galeries, qui ont causé un incendie en septembre 2002 et la fin de l’activité du site. Séché a ensuite quitté l’actionnariat de Stocamine et n’a jamais été inquiété.
Emmanuel Macron doit présenter lundi 25 septembre la planification écologique qu’il avait promise avant sa réélection. Échafaudé depuis un an sous l’égide de Matignon, le plan est prêt mais il lui manque une dynamique et une volonté politiques.
Neuf mois après le non-lieu dans le dossier pénal du chlordécone, des associations appellent la population à se porter partie civile en vue de la procédure d’appel. Philippe Pierre-Charles, porte-parole du collectif Lyannaj pou dépolyé Matinik, nous explique pourquoi la lutte continue.