La France s’est abstenue vendredi à Bruxelles au sujet du maintien du glyphosate sur le marché européen, afin d’obtenir des modifications dans le projet de la Commission. La majorité qualifiée n’a pas été réunie.
Novembre 2017 : le président de la République promet l’interdiction du glyphosate « au plus tard dans trois ans ». Six ans plus tard, Paris soutient la ré-homologation de l’herbicide en Europe, tout en cherchant à en limiter la durée.
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
L’autoroute A69, entre Toulouse et Castres, suscite une opposition croissante. La paléoclimatologue respectée, membre du Haut Conseil pour le climat, explique pour la première fois pourquoi elle demande au gouvernement de renoncer à ce projet.
Le Néerlandais Wopke Hoekstra a été validé jeudi au Parlement européen pour devenir le nouveau commissaire au climat, malgré son passé chez Shell et McKinsey. La gauche française a voté contre. Le groupe des Verts européens s’est fortement divisé.
En juillet, l’Ademe a accordé 5 millions d’euros au pétrolier pour un projet de récupération de chaleur de la plus grande raffinerie du pays, près du Havre. Édouard Philippe, maire de la ville normande et proche du président d’alors de l’agence, a appuyé le dossier auprès de l’organisme public.
Quinze retenues d’eau à usage agricole du Poitou-Charentes ont été annulées mardi par la justice en raison de leur surdimensionnement et de leur inadaptation au dérèglement climatique. Pour les associations requérantes, c’est une victoire contre un modèle agricole destructeur.
L’Union européenne pourrait prochainement renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate, l’herbicide le plus utilisé dans le monde. « À l’air libre » fait le point sur sa dangerosité avec Xavier Coumoul, toxicologue à l’université Paris-Cité.
Désigné commissaire au climat par l’exécutif européen, le conservateur néerlandais Wopke Hoekstra a tenté lundi 2 octobre de vendre sa nomination auprès des eurodéputés. Cet ancien salarié de Shell et de McKinsey a déclaré être « l’ange gardien des classes moyennes » et a esquivé les questions sur d’éventuels conflits d’intérêts.
C’est l’argument massue du ministère de l’agriculture comme de la FNSEA : le glyphosate serait nécessaire pour éviter le labour. Pourtant, de plus en plus d’exploitations se passent à la fois du labour et des herbicides. Une méthode de culture en attente de soutien public.
Lundi 2 octobre, Jade Lindgaard était l’invitée de « Abonnez-vous ». Journaliste du pôle écologie de Mediapart, elle couvre les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l’écologie urbaine et le nucléaire.
La planification écologique annoncée à grand bruit le 25 septembre par Emmanuel Macron est éloignée de la véritable ambition planificatrice dont le pays aurait besoin. Tant par le manque de contrôle et de pilotage que par l’absence de vision démocratique.
Alors qu’Europe Écologie-Les Verts (EELV) s’apprête à se refonder, des militants extérieurs tentent de faire évoluer le parti sur son rejet du nucléaire civil. Un basculement qui perturbe les cadres historiques et témoigne d’un nouveau rapport de force sur le sujet.
D’après des informations diffusées mercredi par Générations futures, Bayer Monsanto aurait dissimulé une étude qui met en évidence les effets toxiques du glyphosate sur le développement neuronal. Avec d’autres ONG, elle a transmis ces informations au parquet de Vienne, en Autriche.
À la télévision, le président a affirmé « adorer la bagnole ». Une déclaration d’amour qui va à l’encontre de la planification écologique, la voiture étant l’une des premières sources de gaz à effet de serre en France. Elle implique par ailleurs un réseau d’infrastructures climaticides et un imaginaire mortifère.
L’association Alsace Nature avait négocié avec le ministère de la transition écologique la réalisation d’une expertise sur la faisabilité d’une extraction des déchets de la mine. Mais l’État a refusé les géologues proposés par l’association.