Alors que le niveau des nappes phréatiques reste historiquement bas, des dizaines de municipalités appuyent sur « le bouton rouge » en cessant de délivrer des permis de construire. Une réponse politique délicate, dans des zones où le manque de logements se fait sentir.
Subventions, investissements, prêts… En 2022, les gouvernements du G20 ont consacré 1 400 milliards de dollars d’argent public pour soutenir le développement de l’industrie fossile, selon une analyse de l’Institut international du développement durable.
À Village 2, un quartier populaire d’Échirolles situé dans les territoires en alerte maximale lors du dernier épisode de canicule, un centre communautaire tente de protéger la santé des habitants. Mais l’adaptation au chaos climatique est complexifiée par l’insuffisance des politiques publiques ainsi qu’une myriade de problèmes sociaux.
Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, les épisodes de canicule se suivent et se ressemblent. D’été en été, les étanchéistes, les maçons ou les grutiers subissent les affres des fortes chaleurs sans protection du Code du travail.
Les logements insalubres et l’aménagement urbain guidé par des années de politique de classe rendent les habitants très vulnérables aux vagues de chaleur. Pis, les nouveaux projets de rénovation urbaine sont plus centrés sur la surveillance policière que sur la végétalisation.
Le convoi de l’eau parti le 18 août des Deux-Sèvres s’arrête jeudi à Orléans au siège de l’organisme gestionnaire des eaux. Bousculée par la question des mégabassines, l’agence refuse tout moratoire mais pose désormais des conditions à son soutien.
La communication affligeante du gouvernement depuis le début de la canicule cache mal six années de procrastination climatique. Une inaction mortifère quand on sait que 33 000 décès dans l’Hexagone ont été liés à la chaleur entre 2014 et 2022.
Une zone boisée de cent hectares a été rasée en quelques jours à peine dans la capitale russe et transformée en décharge. Elle faisait partie de l’ensemble exceptionnel de Kolomenskoïe, l’un des emblèmes de la ville. La municipalité oppose le secret défense à l’opération.
D’après les recherches d’une équipe de climatologues, le réchauffement global a rendu deux fois plus probables les conditions météorologiques extrêmes à l’origine des incendies qui ont ravagé l’est du Canada.
Les feux de forêt qui font rage au Canada depuis début juin impactent énormément les territoires et les communautés autochtones. De grandes parties de leurs terres de chasse et de pêche sont déjà parties en fumée et leur isolement les rend encore plus vulnérables.
Il y a soixante-dix ans prenait fin le conflit fratricide entre les deux Corées. De chaque côté de la ligne de démarcation, les armées ont reculé de plusieurs kilomètres pour laisser la place à un no man’s land : la zone démilitarisée (DMZ). Sept décennies d’absence humaine ont transformé ce vestige de la guerre froide en une gigantesque réserve naturelle.
Cet été, le gouvernement japonais a annoncé le démarrage imminent du rejet des eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima dans le Pacifique après filtration. Un projet controversé puisqu’aucun expert n’est capable d’estimer les ravages sur la faune et la flore. Les autorités nippones accélèrent le calendrier, faisant fi des inquiétudes de l’industrie de la pêche.
Le pic de chaleur que traverse actuellement en France et les mégafeux qui ravagent le Canada comme les Canaries témoignent d’un changement climatique qui s’aggrave. Depuis trente ans, les scientifiques alertent sur ces phénomènes extrêmes qui deviendront « plus fréquents » et « plus intenses » au fur et à mesure que nos émissions augmentent.
Utiliser des moutons pour entretenir les espaces verts à la place de machines polluantes : la pratique est en pleine croissance depuis une dizaine d’années. Mais en coulisses, la concurrence fait rage pour gagner des parts de marché. Au détriment des animaux.
Vendredi 18 août, un « Convoi de l’eau » formé d’opposants aux mégabassines est parti à vélo et en tracteur depuis les Deux-Sèvres pour dénoncer l’accaparement de l’eau par l’agro-industrie. Le cortège, qui sillonnera cinq départements, rejoindra Paris le 26 août pour une action surprise.
Après une action contre des établissements de la BNP à Dijon, les grands moyens ont été déployés : plus de 40 heures de garde à vue pour sept activistes d’Extinction Rebellion, trois mois de contrôle judiciaire avec interdiction de se contacter. La justice a finalement condamné les militants à une amende avec sursis.