Des négociations internationales sont en cours pour réguler l’exploitation minière des grands fonds marins, théoriquement possible depuis le 9 juillet. Face aux alarmes des scientifiques, une coalition d’États grossit pour empêcher cette nouvelle activité industrielle dangereuse pour les océans, déjà très fragiles.
L’exécutif maintient son projet de refonte forcée des instances de contrôle de la sûreté nucléaire, malgré son rejet par les parlementaires et l’opposition massive des salariés de l’IRSN, principal organisme public d’expertise. Une loi est annoncée d’ici à l’automne.
Porté par le camp présidentiel, ce projet de loi traduit une fois de plus une volonté politique de restreindre les consultations et débats citoyens sur l’impact environnemental des projets industriels, en amont de leur implantation.
Les vagues de chaleur intenses rendent perceptibles, à l’échelle individuelle, les nombreux risques qui pèsent sur la santé en raison du dérèglement climatique. Des études scientifiques de plus en plus nombreuses montrent que les dernières estimations du Giec, datant de 2022, étaient optimistes.
Le golfe de Beauduc connaît un développement fulgurant des herbiers sous-marins où foisonne la faune depuis que le parc naturel de Camargue et les petits pêcheurs locaux agissent conjointement pour le protéger.
Réduire les émissions de CO2 du transport maritime a un coût économique important. Mais bien moindre que celui de l’inaction de l’hésitation, prévient l’expert chargé d’une évaluation très attendue, à l’issue des négociations au sein de l’Organisation maritime internationale.
Alors que l’hémisphère Nord est frappé par des températures extrêmes, les multinationales fossiles, principales responsables du réchauffement global, font marche arrière sur leurs engagements climatiques et engrangent toujours plus de profits. Pis, Emmanuel Macron vient de décorer le PDG de TotalEnergies, une des firmes françaises les plus émettrices de gaz à effet de serre.
Autour de la Méditerranée, des records historiques de températures pourraient être battus, en particulier en Italie. Aux États-Unis, 60 millions de personnes devront vivre, dans les prochains jours, sous des chaleurs avoisinant les 45 °C. Selon les scientifiques, le climat est déjà entré dans un « terrain inconnu ».
Environ 2 500 habitants ont dû être évacués samedi. Le printemps a été le plus chaud jamais enregistré et le deuxième le plus sec, selon l’agence météorologique espagnole.
Le premier pays producteur de cacao a perdu la presque totalité de ses forêts. À l’est du pays, des productions illégales colonisent les zones protégées, tandis qu’à l’ouest, la monoculture s’épuise.
Gorgones et coraux brûlés, espèces envahissantes, pressions de l’activité humaine : la mer Méditerranée, habitat de près d’un quart de la biodiversité marine mondiale, est en surchauffe. Un bouleversement silencieux qui en annonce d’autres.
En Beauce, surnommée le « grenier de la France », des agriculteurs engagés en faveur de la transition agricole montrent qu’un modèle alternatif est possible sur une terre dédiée à l’exploitation intensive. Mais ils essuient les plâtres et lancent un appel au réveil écologique.
Les nouveaux maires écologistes ont résisté aux tentatives de déstabilisation. À mi-mandat, le dérèglement climatique s’accentuant, leurs politiques de transition sont davantage comprises, même si la vague verte doit encore convertir au-delà des centres urbains.
Texte central du « Pacte vert », le projet de loi sur la restauration de la nature a été adopté par les eurodéputés au prix du renoncement. Face à l’opposition véhémente de l’extrême droite, la droite et une partie des libéraux, ce texte déjà minimaliste pour protéger les écosystèmes a été encore détricoté.
Le patron de la droite européenne Manfred Weber a perdu son pari mercredi, incapable de bloquer une loi sur la biodiversité à l’agenda au Parlement de Strasbourg. Ce vote très médiatisé donne sans doute le « la » de la campagne des européennes à venir.
Une militante et un photographe ont été mis en examen mardi 11 juillet pour « association de malfaiteurs », « dégradations en bande organisée », et « destruction d’engins de chantier » dans l’enquête sur l’action contre le site du cimentier Lafarge à Bouc-Bel-Air.