Depuis plus de 40 ans, près d’un million et demi de tonnes de résidus radioactifs sont stockées sur le site de l’ancienne mine d’uranium des Bois noirs, à cheval entre les départements de l’Allier et de la Loire, avec pour seule protection le couvert d’une lame d’eau de quelques mètres de profondeur. À l’heure du dérèglement climatique, des aménagements majeurs s’imposent.
Face aux températures qui dépassent les 43 degrés tous les jours depuis plus d’un mois, il y a ceux qui peuvent se protéger de la chaleur et les autres. Reportage dans le sud des États-Unis, en Arizona.
Avec le soutien de la chambre d’agriculture, un collectif d’exploitants a lancé des études pour le creusement dans le Puy-de-Dôme de deux des plus grandes retenues d’eau de France. Les céréaliers assurent qu’ils emploieront des techniques moins contestées qu’à Sainte-Soline, mais ils peinent à convaincre des opposants nombreux et motivés.
Alors qu’il engage son pays vers les énergies propres, Joe Biden entend poursuivre l’extraction des énergies fossiles. Car la sobriété est la grande absente du débat américain, où l’on préfère développer la capture de CO2. Second volet de notre chronique.
Les négociations internationales sur l’exploitation minière des grands fonds se sont achevées, vendredi, dans l’incertitude. Un consensus scientifique appelle au moratoire. Entretien avec la professeure de biologie marine au Muséum national d’histoire naturelle, Sarah Samadi.
Incendies, chaleur extrême, sécheresse… L’été cauchemardesque de la région méditerranéenne montre à quoi le monde pourrait s’attendre avec un réchauffement global de + 1,5 °C.
Quatre personnes ont été condamnées, jeudi 27 juillet, à des peines de prison à l’issue d’une longue audience sur des faits commis lors de la manifestation contre les mégabassines en mars dernier.
Washington a voté l’été dernier le plus ambitieux plan d’investissement climatique de l’histoire des États-Unis. Lequel produit déjà des effets. Seront-ils durables ? Premier volet de la chronique de la transition énergétique façon Biden.
Intentées par les entreprises, les gouvernements ou de simples citoyens, ces actions en justice visant à retarder ou à stopper les actions en faveur du climat se multiplient partout dans le monde. Et la tendance devrait se poursuivre, selon un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement.
Alors que le niveau de deux tiers des nappes phréatiques en France est sous la normale, Mediapart et le collectif Mémoire vive ont élaboré une cartographie régulièrement mise à jour pour suivre l’alimentation en eau des 165 principales mégabassines françaises et la disponibilité en eau sur leur territoire.
Depuis que le gouvernement hollandais a décidé de réduire de moitié les émissions d’azote d’ici 2030, c’est la colère chez les éleveurs et le branle-bas de combat à l’université de Wageningue, consciente du rôle bientôt majeur des protéines végétales dans l’alimentation.
Ces négociations bilatérales, qui ont commencé en 2009, sont cruciales pour résoudre les problèmes climatiques mondiaux. Mais elles ont été suspendues à cause des tensions géopolitiques.
L’herbier de posidonie, essentiel à l’écosystème de la Méditerranée et puissant capteur de CO2, se dégrade sous l’effet des ancres des bateaux de plaisance. À Porquerolles, un système de mouillage sur bouées doit être mis en place à l’été 2024. Non sans provoquer des tensions.
L’université néerlandaise de Wageningue règne sur les sciences alimentaires. L’anthropologue Robert Fletcher y met à nu les chimères du « développement durable », face à des étudiants tiraillés entre l’impératif productiviste et la tentation d’une radicalité écologiste.
Sur les rives nord de la Méditerranée, la révolte gronde face à l’explosion des croisières touristiques. Une nouvelle coalition européenne d’habitants bouscule les armateurs, accusés de polluer vingt fois plus que le trafic automobile.
Nichée dans la campagne hollandaise, l’université de Wageningue règne sur les sciences alimentaires. Ses recherches donnent à voir ce que nous mangerons demain, et comment nous le produirons. La remplaçante de la banane Cavendish, victime d’un champignon increvable, s’y invente.