Pour réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, le chef de l’État a annoncé, entre autres, la production de 1 million de voitures électriques et de 1 million de pompes à chaleur. Des mesures en vrac certes concrètes, mais en deçà des ambitions de sobriété et de bifurcation écologique nécessaires face à l’urgence climatique.
Un mois après le début du rejet dans l’océan Pacifique des eaux de la centrale de Fukushima, pêcheurs et population, qui subissent les conséquences directes de l’accident nucléaire depuis plus de douze ans, digèrent mal cette décision prise par le gouvernement, sans leur consentement.
Le groupe Séché est entré au capital de Stocamine au printemps 2002. Pendant l’été qui a suivi, Séché a apporté 400 tonnes de déchets interdits dans les galeries, qui ont causé un incendie en septembre 2002 et la fin de l’activité du site. Séché a ensuite quitté l’actionnariat de Stocamine et n’a jamais été inquiété.
Emmanuel Macron doit présenter lundi 25 septembre la planification écologique qu’il avait promise avant sa réélection. Échafaudé depuis un an sous l’égide de Matignon, le plan est prêt mais il lui manque une dynamique et une volonté politiques.
Neuf mois après le non-lieu dans le dossier pénal du chlordécone, des associations appellent la population à se porter partie civile en vue de la procédure d’appel. Philippe Pierre-Charles, porte-parole du collectif Lyannaj pou dépolyé Matinik, nous explique pourquoi la lutte continue.
Plutôt que sa réhabilitation, l’État a choisi de raser la « tour Insee » à Malakoff. Une décision aberrante d’un point de vue écologique. Élus et riverains se mobilisent contre cette destruction. Vendredi, la justice a autorisé la poursuite des travaux.
Pour Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et spécialiste de l’évolution du climat, le cas libyen illustre dramatiquement la vulnérabilité des pays du Sud face au dérèglement climatique.
Face à la caméra de Mediapart, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau se dit favorable au maintien de l’herbicide sur le marché, tout en faisant valoir que sa consommation a diminué de 30 % en France. Un chiffre à relativiser.
Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a présenté mardi 19 septembre à des élus alsaciens un plan de prévention face au risque de pollution de la nappe phréatique par les déchets toxiques enfouis dans l’ancienne mine. Notre partenaire Rue89 Strasbourg en a obtenu une version.
À la frontière alsacienne, de l’autre côté du Rhin, des associations, élus et autorités locales demandent le retrait des déchets toxiques des galeries souterraines de Stocamine où ils sont entreposés, risquant de polluer la nappe phréatique. L’État français vient de décider exactement l’inverse.
Huit personnes sont entrées en grève de la faim ces dernières semaines pour demander la suspension des travaux de l’A69 dans l’attente d’un jugement sur le fond. Un mode d’action radical qui renvoie les politiques, au plan national comme local, à leurs responsabilités dans ce dossier.
L’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, estime que l’herbicide le plus vendu au monde ne pose pas de risque majeur pour la santé humaine. Mais pour Laurence Huc, toxicologue et spécialiste des pesticides, cette évaluation « ne correspond à aucun canon scientifique ».
D’après le projet de réglementation consulté par Mediapart, qui doit être présenté vendredi par la Commission, l’exécutif européen propose de réautoriser pour dix ans l’herbicide sur le continent européen.
La première ministre a dévoilé le détail des investissements écologiques de l’État pour l’année 2024. Préparée depuis un an, la planification écologique prend forme mais elle est toujours suspendue aux arbitrages du président de la République, censé faire des annonces le 25 septembre.
Pour réduire les rejets de CO2 des transports, l’exécutif veut développer des réseaux de RER métropolitains. Autour de Bordeaux, de nouvelles lignes de TER et de cars ont été créées. Mais certaines sont déjà saturées et requièrent plus de moyens.
Alors que la loi énergie-climat n’est toujours pas programmée au Parlement, la première ministre doit présenter lundi aux chefs des partis politiques quelques mesures phares de planification écologique. Ou comment l’exécutif tente de changer le plomb macronien en or vert.