Plutôt que sa réhabilitation, l’État a choisi de raser la « tour Insee » à Malakoff. Une décision aberrante d’un point de vue écologique. Élus et riverains se mobilisent contre cette destruction. Vendredi, la justice a autorisé la poursuite des travaux.
Pour Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et spécialiste de l’évolution du climat, le cas libyen illustre dramatiquement la vulnérabilité des pays du Sud face au dérèglement climatique.
Face à la caméra de Mediapart, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau se dit favorable au maintien de l’herbicide sur le marché, tout en faisant valoir que sa consommation a diminué de 30 % en France. Un chiffre à relativiser.
Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, a présenté mardi 19 septembre à des élus alsaciens un plan de prévention face au risque de pollution de la nappe phréatique par les déchets toxiques enfouis dans l’ancienne mine. Notre partenaire Rue89 Strasbourg en a obtenu une version.
À la frontière alsacienne, de l’autre côté du Rhin, des associations, élus et autorités locales demandent le retrait des déchets toxiques des galeries souterraines de Stocamine où ils sont entreposés, risquant de polluer la nappe phréatique. L’État français vient de décider exactement l’inverse.
Huit personnes sont entrées en grève de la faim ces dernières semaines pour demander la suspension des travaux de l’A69 dans l’attente d’un jugement sur le fond. Un mode d’action radical qui renvoie les politiques, au plan national comme local, à leurs responsabilités dans ce dossier.
L’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, estime que l’herbicide le plus vendu au monde ne pose pas de risque majeur pour la santé humaine. Mais pour Laurence Huc, toxicologue et spécialiste des pesticides, cette évaluation « ne correspond à aucun canon scientifique ».
D’après le projet de réglementation consulté par Mediapart, qui doit être présenté vendredi par la Commission, l’exécutif européen propose de réautoriser pour dix ans l’herbicide sur le continent européen.
La première ministre a dévoilé le détail des investissements écologiques de l’État pour l’année 2024. Préparée depuis un an, la planification écologique prend forme mais elle est toujours suspendue aux arbitrages du président de la République, censé faire des annonces le 25 septembre.
Pour réduire les rejets de CO2 des transports, l’exécutif veut développer des réseaux de RER métropolitains. Autour de Bordeaux, de nouvelles lignes de TER et de cars ont été créées. Mais certaines sont déjà saturées et requièrent plus de moyens.
Alors que la loi énergie-climat n’est toujours pas programmée au Parlement, la première ministre doit présenter lundi aux chefs des partis politiques quelques mesures phares de planification écologique. Ou comment l’exécutif tente de changer le plomb macronien en or vert.
Les mégafeux sont une catastrophe, c’est incontestable. Mais modéliser ce qui va succéder aux flammes se révèle un casse-tête scientifique. Des études montrent que les incendies tendent à accroître la biodiversité. Pour combien de temps cependant ? Au profit de quels écosystèmes ? Et avec quelles conséquences globales ?
Les scientifiques n’ont pas manqué d’alerter : le dérèglement climatique accroît la fréquence de formation des tempêtes de type tropical « medicane ». Celle qui vient de ravager l’est de la Libye en témoigne.
Alors que le prochain commissaire au climat pourrait être un conservateur néerlandais passé par Shell, la présidente de la Commission doit s’exprimer mercredi devant le Parlement européen et tenter de rassurer sur les suites de son « Pacte vert », de plus en plus controversé à droite.
Le foncier agricole est limité. Pour obtenir les parcelles désirées, il faut jouer des coudes. Pressions, appels téléphoniques répétés, menaces, dénigrement : tous les coups sont permis pour éliminer un concurrent. Mais il faut rester discret, pour que, surtout, les services de l’État ne s’en mêlent pas.
Au delà de 180 hectares, une ferme est considérée comme trop grande par l’État. Pourtant, certaines exploitations dépassent 1 000 hectares. L’agriculture familiale disparaît au profit d’une agriculture de firme, entraînant une désertification des campagnes. Le gouvernement, lui, est dans le déni.