L’hémicycle réuni à Strasbourg a rejeté ce mercredi le projet de règlement en faveur d’une réduction du recours aux pesticides en Europe, à la suite des nombreux amendements des conservateurs et des libéraux qui avaient considérablement affaibli le texte.
Le programme de l’ONU pour l’environnement a publié son rapport annuel à quelques jours de la COP28. Pour Laurence Tubiana, négociatrice en chef de l’accord de Paris en 2015, cela montre la nécessité d’obtenir un « accord ambitieux » lors de la COP28.
Alertés par des résurgences d’hydrocarbures récurrentes sur le site de l’ex-raffinerie Petroplus, près de Rouen, les services de l’État ont demandé d’ouvrir des fouilles en sous-sol. Ces opérations ont permis, à chaque fois, de découvrir des déchets d’hydrocarbures.
L’anthropocène est en passe de devenir une époque géologique officielle, tant les bouleversements apportés par notre espèce à la planète sont importants. La communauté scientifique s’attèle aujourd’hui à déterminer sa naissance et jusqu’aux traces géologiques qui le caractérisent le mieux.
Suivant l’avis du ministère de l’agriculture, la France a refusé de voter contre la réautorisation du glyphosate pour dix ans. La majorité peine à justifier cette position, alors qu’elle maintient sa volonté de réduire son utilisation au niveau national.
Pour la deuxième fois, jeudi 16 novembre, aucune majorité ne s’est dégagée à Bruxelles pour ou contre le maintien du glyphosate sur le marché, et la France s’est abstenue. La décision est revenue à la Commission : la molécule est réautorisée jusqu’en 2033.
Le « plan eau » du gouvernement prévoit de favoriser la réutilisation des eaux des égouts et de les rendre potables à certaines conditions. En Vendée, un dispositif expérimental permettrait d’économiser un million de mètres cubes d’eau. Mais il coûte cher et ne permettra pas à lui seul de préserver une ressource sous pression.
Alors que, à la veille du vote européen sur le glyphosate, la France se dirige vers une nouvelle abstention, Mediapart fait parler les victimes. Neuf personnes touchées par des maladies liées aux pesticides témoignent. Une émission en accès libre.
Les Nations unies ont publié ce mardi une synthèse des feuilles de route climat de près de 200 États. Le résultat est sans appel : s’ils sont appliqués, ces plans d’action nous mèneront vers un réchauffement compris entre 2,1 et 2,8 °C à la fin du siècle. Soit une catastrophe mondiale.
Maisons dévastées par la crue, mobilier de jardin enseveli sous la boue, ferme bovine cernée par les eaux. Mais aussi rondes solidaires et accueil de familles sinistrées. Les inondations dans le nord du pays bouleversent les vies.
Star de la science-fiction climatique, Kim Stanley Robinson publie en français une œuvre magistrale : « Le Ministère du futur », où il imagine comment sauver le monde du désastre grâce à la création monétaire sur fond d’écoterrorisme. Rencontres avec les technocrates des COP, lecture d’Andreas Malm, passion pour Marcel Proust : il ouvre sa boîte à outils littéraires et théoriques à Mediapart.
Députée européenne LR depuis 2014, Anne Sander est issue d’une famille de hauts responsables agricoles alsaciens. Très à l’écoute des lobbies industriels, elle n’hésite pas à défendre farouchement leurs intérêts contre des mesures écologistes.
Alors que débutera fin novembre le prochain sommet international sur le climat, ces douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés sur Terre. Une cascade d’études scientifiques pointent les signes d’une accélération des impacts du chaos climatique dans le monde entier.
Le gouvernement a finalisé son projet de loi de fusion des instances de sûreté nucléaire, l’ASN et l’IRSN. Mediapart a pu le consulter. Après neuf mois de manifestations, tribunes, réunions de crise et assemblées générales, le texte n’a que très peu bougé.
Pour la première fois, trois grandes banques françaises et un géant de l’assurance sont attaqués en justice pour blanchiment d’argent en lien avec la déforestation de la forêt amazonienne. Pour Sherpa, l’association plaignante, Axa, BNP Paribas, BPCE et le Crédit agricole « ne pouvaient pas ignorer qu’elles finançaient des activités illégales ».
En catastrophe, la France gère une crise de l’eau pourtant écrite dès le mois de mars. Elle se répétera, car les ressources en eau sur l’île sont inférieures aux besoins. Les projets d’ingénierie se multiplient. Mais les solutions les moins coûteuses et les plus respectueuses d’un environnement fragile sont négligées.