Le site nucléaire d’EDF dans le Nord, où doivent être construits deux réacteurs EPR2, est trop vulnérable à la hausse du niveau de la mer dans le contexte du dérèglement climatique, selon une étude de Greenpeace. L’industriel assure s’appuyer sur les rapports du Giec.
Le premier ministre a signé le 2 octobre la garantie financière de l’État français pour l’organisation des épreuves olympiques dans les Alpes. Si les conditions d’enneigement devraient être comparables à celles d’aujourd’hui, ces JO perpétuent l’imaginaire d’une montagne skiable malgré la surchauffe planétaire.
Se présentant comme engagé sur les questions écologiques, Michel Barnier a tenu devant l’Assemblée un discours techno-solutionniste particulièrement passéiste, qui masque aussi d’importants reculs, notamment sur le « zéro artificialisation nette » et les passoires thermiques.
La compagnie familiale, déjà visée par une plainte de deux ONG pour atteintes à l’environnement, émet davantage de CO2 que TotalEnergies en brûlant le gaz qui s’échappe de ses champs pétroliers en Afrique et au Moyen-Orient, selon des chiffres inédits.
Le terminal pétrolier de Djeno, géré par TotalEnergies, pollue en toute impunité depuis des décennies l’air de la ville et une zone peuplée d’espèces protégées. Un rapport confidentiel révèle que le groupe sait depuis au moins 2012 qu’il ne respecte pas les normes internationales.
Pour la présidente du Laboratoire mondial des sobriétés, coautrice du Giec, les politiques de sobriété en France placent la charge mentale de la décarbonation sur les individus, alors qu’elle devrait être collective pour être utile.
L’été 2024 a été le plus chaud jamais mesuré dans le monde, la France est impactée par des inondations catastrophiques à répétition, et pourtant l’État continue de gaspiller le CO2, alors que les mesures d’économie sont connues, et qu’elles aideraient les ménages les plus vulnérables.
Dans « Le Déluge », l’écrivain états-unien Stephen Markley imagine le récit captivant de personnages en proie au dérèglement climatique. En cette période de disette politique sur le climat, la fiction littéraire est en train de devenir le refuge de l’alerte.
Les fumées toxiques émises par les champs pétroliers de TotalEnergies et un immense complexe de la compagnie Eni font suffoquer la population du bourg nigérian d’Obagi. Les habitants souffrent de très graves pathologies liées à la pollution.
Le philosophe Pierre Charbonnier publie « Vers l’écologie de guerre ». Il suggère qu’un réalignement prometteur s’esquisse entre la raison géopolitique des États et la raison climatique de l’humanité. Une thèse en forme de défi à la tradition libertaire du mouvement écolo.
Phénomène de librairie au Japon, l’ouvrage de l’économiste Kōhei Saitō « Moins ! La décroissance est une philosophie » vient d’être traduit en français. Une théorie qui s’appuie sur Marx pour défendre un rapport écologique au monde et le décoloniser.
Halfaya, dans le sud de l’Irak, est l’un des champs pétroliers les plus polluants dont la multinationale française est actionnaire. Notre partenaire Al-Mirbad a recueilli en vidéo plusieurs témoignages de riverains qui attribuent leurs maladies au brûlage du gaz.
Une enquête de Mediapart et de ses partenaires révèle l’ampleur de la pollution générée par la multinationale en matière de torchage du gaz en Afrique et au Moyen-Orient et la façon dont le groupe français sous-estime ses responsabilités.
Le pétrole, lorsqu’il remonte à la surface, est accompagné d’un gaz que les compagnies pétrolières brûlent en toute opacité, alors qu’elles pourraient le transformer. Les conséquences sanitaires et environnementales de cette pratique dite du torchage sont catastrophiques.
Dans la vallée de Beynac, un projet de déviation routière datant d’une trentaine d’années, annulé par le Conseil d’État, a été redéposé sous une bannière supposément verdie. Cet aménagement est contesté par les associations locales.
Face à l’augmentation des catastrophes naturelles, le monde de l’assurance craint de ne plus pouvoir assumer à terme. Les cas de résiliation de contrat après des sinistres d’ordre climatique se multiplient, pour les particuliers comme pour les municipalités.