Une cargaison radioactive, probablement de l’uranium de retraitement, est partie de Dunkerque vers la Russie samedi. Pour être réutilisé dans les centrales en France, ce combustible doit être traité dans une usine russe sans équivalent dans le monde. Greenpeace dénonce une exportation « de la honte ».
Alors que les ministres des différents États entrent dans l’arène des négociations lundi 17 novembre, le sommet onusien n’a jusqu’à présent donné lieu à aucun engagement significatif sur trois sujets cruciaux : l’adaptation, les financements climat à destination du Sud et la fin des énergies fossiles.
Le gouvernement brésilien a annoncé que la COP de Belém offrirait aux peuples autochtones une place importante dans les négociations climatiques. L’anthropologue Anahy Gajardo analyse comment le néolibéralisme multiculturel a construit une autochtonie « autorisée ».
Peuples autochtones, militants LGBT+, paysans sans terre et syndicalistes ont battu le pavé à Belém (Brésil) le samedi 15 novembre pour rappeler aux négociateurs de la COP30 que l’urgence climatique et l’extractivisme fossile impactent en premier lieu les populations les plus précaires.
Protégées à l’abri des dégradations au cœur des grottes, les stalagmites intéressent les mathématiciens. Ces scientifiques tentent de modéliser leur formation afin d’accéder aux informations du passé que ces concrétions renferment.
Gestionnaire du bassin versant Charente amont, la coopérative Cogest’eau a déposé une demande de prélèvement deux fois supérieur à la consommation actuelle des irrigants, dans un secteur où les cours d’eau sont déjà sinistrés.
Si le sujet n’est pas officiellement inscrit à l’agenda du sommet climat, une feuille de route pour la fin du pétrole, du gaz et du charbon est soutenue par plusieurs pays, dont la France, mais sans l’Arabie saoudite ni la Russie.
Ce projet titanesque de chemin de fer fait rêver le secteur du soja brésilien, mais son tracé de 933 kilomètres risque d’accélérer la déforestation. Une caravane s’est élancée jusqu’à la COP30 de Belém pour dénoncer « un train de mort ».
Premières victimes du chaos climatique et criblés par la dette, les États africains ont durant les premiers jours de négociations martelé une même antienne diplomatique : en finir avec les engagements non tenus des pays riches et partir de Belém avec des financements suffisants pour s’adapter à la surchauffe planétaire.
Près de Belém (Brésil), où se déroule le sommet international pour le climat, des groupes miniers polluent depuis des décennies les communautés autochtones et « quilombolas » locales. Celles-ci dénoncent la dévastation de leurs territoires comme de leurs corps par l’extractivisme.
Considéré comme une enclave d’importance majeure pour les oiseaux, le Marais poitevin est placé sous vigilance, après la découverte en France de milliers de cas de grippe aviaire dans les populations migratoires de grues cendrées. Des clusters apparaissent dans des élevages de canards vaccinés en Vendée.
Cinq émissaires du géant pétrolier, dont son dirigeant Patrick Pouyanné, ont été accrédités à la COP30 dans la délégation française. Les badges onusiens dont ils bénéficient leur permettent d’accéder à des espaces réservés aux négociateurs.
Le 30e sommet international pour le climat (COP30) a démarré hier 10 novembre à Belém, au Brésil. Le président brésilien Lula a rappelé la dimension sociale du dérèglement climatique, et l’agenda de travail adopté par les délégations acte l’urgence de la solidarité des États riches envers les pays du Sud.
Le parc national qui borde l’Atlantique est menacé par les activités de trafiquants, de multinationales comme la française Perenco, et par une plantation appartenant à l’ancien président Joseph Kabila. Ceux qui dénoncent ces abus sont victimes de terribles violences.
Alors que s’ouvre la trentième COP au Brésil, à quoi servent de tels sommets ? La transition écologique est-elle une illusion alors que les énergies fossiles sont toujours dominantes ? Notre émission « À l’air libre » avec Jean-Baptiste Fressoz, Laurence Marty, Sébastien Dutreuil et Jason Temaui Man.
Pendant 2 heures, Amélie Poinssot a répondu à vos questions sur les failles de la régulation des pesticides, les effets sur la santé et les raisons pour lesquelles le système résiste encore aux changements.