La présidente socialiste de la région Occitanie défend le projet d’autoroute au nom du « en même temps » entre l’écologie et le social, et de la lutte contre le Rassemblement national.
Rassemblement interdit, mise en garde contre des « groupes extrêmement violents » menant « une forme de guérilla », mobilisation d’un nombre inédit de gendarmes : l’État ne lésine pas sur les moyens pour « garantir l’ordre républicain » face aux opposants à l’autoroute la plus contestée de France.
Dans son septième rapport annuel, la vigie du climat s’inquiète du fort ralentissement de la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France. Elle appelle à une relance de l’action politique pour limiter les impacts de la surchauffe planétaire qui s’intensifient dans le pays.
Le gouvernement a naturalisé des milliers de colis de déchets nucléaires d’origine étrangère pour les enfouir dans les sous-sols français, alors que la loi interdit de stocker les rebuts internationaux. Et a omis de prévenir élus et associations, qui dénoncent un « arrangement » en catimini.
Sur l’aire d’accueil d’Aulnay-sous-Bois, entourées par une autoroute et l’aéroport du Bourget, une quinzaine de familles suffoquent depuis que le pays est frappé par la canicule. Elles vivent reléguées dans une zone extrêmement polluée en pleine vague de chaleur.
Droite, extrême droite et Macronie ont voté, lundi 30 juin en commission mixte paritaire, en faveur de la plupart des dispositions sénatoriales de la proposition de loi « Duplomb ». La gauche, en minorité, n’a pas réussi à empêcher la réintroduction des insecticides tueurs d’abeilles.
Depuis le 19 juin, l’Hexagone subit une vague de chaleur tout aussi précoce que remarquable par sa durée. Cet épisode caniculaire révèle une fois de plus l’inaction politique face à l’impératif de protéger la population du chaos climatique qui s’intensifie.
Une cinquantaine de rassemblements se sont tenus ce week-end à travers la France pour s’opposer à la loi « Duplomb », examinée à l’Assemblée le 30 juin en commission mixte paritaire. Reportage à Paris.
Mediapart s’est penché sur le profil des membres de la commission mixte paritaire, qui se réunit le 30 juin pour discuter du texte visant à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur ». Onze sont issus de la profession et quatre ont exercé des mandats importants à la FNSEA.
Pour ce scientifique du Muséum d’histoire naturelle, le texte réintroduisant les néonicotinoïdes, qui sera discuté lundi 30 juin en commission mixte paritaire, est une négation de la science et de la crédibilité du politique. Entretien.
Alors qu'une bonne partie de la France se retrouve à nouveau en vigilance canicule, peut-on échapper à la généralisation de la clim’ ? La chercheuse Marlyne Sahakian travaille sur l’accès au confort thermique, socialement très marqué. Ou quand la « clim’ » devient, aussi, un élément de distinction sociale.
Les négociateurs de près de 200 pays se sont réunis du 16 au 26 juin dans la ville allemande pour façonner l’agenda politique de la COP climat qui aura lieu au Brésil, en novembre. Les discussions techniques ont buté sur les financements climat à destination des pays du Sud.
La Fondation pour le logement des défavorisés, qui a publié mercredi 25 juin une nouvelle étude sur les bouilloires thermiques, a travaillé à une proposition de loi pour lever les freins existants aux travaux d’adaptation des logements.
Selon les informations de Mediapart, l’insecticide Fastac est présent dans l’usine française BASF de Genay, malgré son interdiction. Un produit qui, d’après les ONG Public Eye et Unearthed, a été exporté ces deux dernières années depuis l’Europe vers la Russie, le Kazakhstan, l’Ukraine et le Bélarus.
Les députés ont rejeté mardi 24 juin un moratoire sur les nouveaux projets éoliens et solaires. Cette revendication portée par le Rassemblement national et la droite a gagné au fil des années un écho croissant à coup de fake news et de caricatures.
Tout juste placé sur la liste des pays à « haut risque » par la Commission européenne et critiqué par trois autres institutions internationales, le micro-État enclavé dans les Alpes-Maritimes promet de lutter contre le blanchiment. Mais ses pratiques perdurent, sous le regard appuyé de la France.